Śrīmad-Bhāgavatam 2.3.17
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Los Angeles, 12 juillet 1969
C'est ce que j'ai expliqué à plusieurs reprises au cours de cette réunion. Janma karma me divyaṁ yo jānāti tattvataḥ [Bg. 4.9]. Essayez simplement de comprendre Kṛṣṇa, comment Il apparaît, comment Il disparaît, quelle est Sa position constitutionnelle, quelle est ma position constitutionnelle, quelle est la relation avec Kṛṣṇa, comment vivre. Tout. Si vous comprenez simplement ces choses, Kṛṣṇa dit, janma karma me divyaṁ yo jānāti tattvataḥ.... Tattvataḥ signifie réalité, scientifiquement. Pas par des caprices, des sentiments ou du fanatisme. Non. Tout. La conscience de Kṛṣṇa est tout ce qui est scientifique, solidement scientifique. Elle n'est pas bidon. Ce n'est pas de l'imagination. Donc tattvataḥ. C'est ce qu'on appelle tattvataḥ, en fait, en réalité, en vérité. Si l'on comprend Kṛṣṇa en vérité, alors le résultat est tyaktvā deham. En abandonnant ce corps... Nous devons abandonner ce corps, de gré ou de force. Un jour viendra où il faudra se soumettre aux lois de la nature et abandonner ce corps. Même votre président, M. Kennedy, allait en procession, mais lorsque la loi de la nature a exigé que vous abandonniez votre corps et que vous en remplaciez un autre, il a dû le faire. Il n'y avait pas de question : "Oh, je suis président, je suis M. Kennedy, je ne peux pas faire ça." Non. Vous devez le faire. La force. Vous ne comprenez pas comment la force de la nature agit sur nous.
C'est donc l'affaire de la conscience développée, de la conscience humaine. Autrement, la conscience est présente chez les chiens, les chats, les vers, les arbres, les oiseaux, les bêtes. La conscience est là. Mais sommes-nous faits pour vivre dans cette conscience ? La conscience des chats et des chiens ? C'est pourquoi le Bhāgavata dit que labdhvā sudurlabham idaṁ bahu-sambhavānte : [SB 11.9.29] "Après de très nombreuses naissances, vous avez obtenu ce beau corps, une forme humaine." Et que dire du corps américain, du plus beau corps, du très beau corps, du très riche corps. N'en abusez pas, s'il vous plaît. Utilisez-le. Développez la conscience de Kṛṣṇa et soyez heureux. Telle est notre propagande. Nous ne demandons rien d'autre que "Donnez-moi des honoraires et je vous donnerai un mantra". Le mantra est distribué gratuitement dans la rue. Il vous suffit de le prendre, de le chanter et de voir comment vous développez votre conscience de Kṛṣṇa. Un pouce de développement, d'avancement dans la conscience de Kṛṣṇa, est un grand profit. C'est ce que dit la Bhagavad-gītā. Svalpam apy asya dharmasya trāyate mahato bhayāt. Cette conscience, la conscience de Kṛṣṇa, si elle est atteinte au moindre degré, elle peut vous aider pour le plus grand bénéfice. Pour le plus grand bien, pour vous emmener dans le royaume spirituel, Vaikuṇṭhaloka, Vṛndāvana. Il ne faut donc pas s'enorgueillir inutilement en disant "j'ai un corps humain". Ne vous enorgueillissez pas en vous disant : "Je peux vivre très, très longtemps, plus longtemps que les chats et les chiens."
Ces questions sont très bien abordées ici. Nous allons essayer de les expliquer. Le début est taravaḥ kiṁ na jīvanti [SB 2.3.18] . Le début de ce... Comment notre conscience est développée et importante, cela est dit dans ces pages, ce taravaḥ kiṁ na jīvanti. Vous êtes fiers d'avoir une durée de vie un peu plus longue que celle des chats et des chiens ; c'est pourquoi vous êtes fiers ? Oh, ne voyez-vous pas combien de temps les arbres vivent aussi, sept mille ans, plusieurs milliers d'années. Qu'y a-t-il donc à vivre longtemps ? Il n'y a donc pas d'accomplissement merveilleux par le soi-disant progrès matériel de la vie à moins que vous n'ayez développé votre conscience jusqu'au niveau de la conscience de Kṛṣṇa. Tout est faux. Faux signifie peut-être, temporaire. Vous êtes américain. Vous avez le sentiment d'appartenir à un pays riche, d'avoir un très beau corps, de ne pas manquer de nourriture. C'est très bien, mais c'est aussi temporaire. Ce n'est pas permanent. Et la vie suivante, vous ne la connaissez pas. Même si vous ne savez pas ce qu'est la vie après la mort, il y en a une. Il y a une vie après la mort. Le corps change. C'est l'instruction de la conscience de Kṛṣṇa.
Le corps change, mais l'âme est éternelle. Nous sommes occupés par les affaires corporelles de la vie, mais nous ne prenons pas soin de l'âme. C'est l'erreur de la civilisation actuelle. La conscience de Kṛṣṇa enseigne aux gens en général, aux philosophes, aux religieux, aux dirigeants, que ce n'est pas la voie de la civilisation. Essayez de développer votre conscience jusqu'au niveau de Kṛṣṇa. Votre vie sera alors couronnée de succès.