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bg.2.19 (50)

Śrī Īśopaniṣad, Mantra 11
Los Angeles, 16 mai 1970

Donc vidyā et avidyā. Nous devrions apprendre ce que sont vidyā et avidyā. Avidyā signifie cette connaissance matérialiste. C'est ce qu'on appelle avidyā. Bhaktivinoda Ṭhākura a chanté, jaḍa vidyā sab māyāra vaibhava : "L'avancement des connaissances matérielles signifie l'avancement de la juridiction de māyā." Plus on est impliqué dans la connaissance matérielle, empêtré, on..., moins on peut comprendre la conscience de Kṛṣṇa. Les gens, ceux qui sont censés être très avancés dans la connaissance matérielle, pensent : "Eh, quel est ce mouvement de la conscience de Kṛṣṇa ?" Ils ne sont pas attirés. Ils ne sont pas attirés par ce mouvement. Tout comme certains de nos jeunes Indiens qui viennent parfois. Ils sont venus ici pour apprendre la technologie. Ils posent donc parfois des questions. Ils sont surpris que... Ils ont rejeté ces choses et sont venus ici pour apprendre la technologie. Lorsqu'ils voient que Swamijī a introduit les choses qu'ils ont rejetées en Inde, ils sont surpris.


Je suis également venu dans ce but, car l'Inde moderne a rejeté la connaissance spirituelle. Ils pensent que s'ils peuvent imiter la technologie occidentale, ils seront heureux. C'est māyā. Ils ne voient pas que ceux qui sont trois cents fois plus avancés que nous en matière de technologie, qu'ont-ils obtenu ? Ils ne le voient pas. L'Inde ne peut pas progresser dans la technologie comme l'Amérique ou l'Europe, au moins pendant trois cents ans encore, parce que dans ces pays occidentaux, ils se sont lancés dans cette activité depuis très longtemps, mais la culture indienne, depuis la création, est une culture spirituelle. Vyāsadeva... Il suffit de voir Vyāsadeva. Il est le guru originel, le maître spirituel, de la connaissance védique. Comment vivait-il ? Dans une chaumière à Badarikāśrama. Mais il suffit de voir son savoir. Il a écrit de nombreux Purāṇas, et Bhāgavata-Purāṇa est l'un d'entre eux. La philosophie Vedānta, le Mahābhārata, chaque verset, si on l'étudie, peut être étudié toute la vie. De même, dans certains livres, il a écrit 100 000 versets, pas moins de 20 000, 25 000 versets. Et chaque verset est si riche de sens qu'il faut l'apprendre toute sa vie. Telle est la culture védique. Il n'y a pas de comparaison possible entre les connaissances, non seulement dans le domaine spirituel, mais aussi dans d'autres domaines, comme l'astronomie ou les mathématiques. Ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas d'avions dans l'ancien temps. Les Purāṇas nous fournissent de nombreuses informations. Leur avion était si puissant et si rapide qu'ils pouvaient facilement atteindre d'autres planètes. Arjuna est allé sur la planète céleste. La connaissance matérielle, le progrès, ce n'est pas qu'il n'y ait pas eu de progrès de la connaissance matérielle à l'âge védique. Il y en avait, mais ils ne s'en sont pas beaucoup occupés. Ils s'intéressaient à la connaissance spirituelle. Ce n'est pas que la connaissance matérielle n'existait pas. Elle existait. L'opulence... Cette opulence n'est pas comparable aujourd'hui. L'or, les bijoux, toutes les villes, tous les individus, et que dire des rois et des hommes riches. Donc avidyā et vidyā. Il faut donc savoir ce qu'est vidyā et ce qu'est avidyā.

Ainsi, si nous progressons dans l'avidyā, ou science matérielle, nous devons répéter cette naissance et cette mort, cette naissance et.... Et il n'y a aucune garantie quant à la prochaine naissance. Cela ne dépend pas de vous. Vous ne pouvez pas l'imposer. Aujourd'hui, vous êtes un Américain heureux, mais après avoir quitté ce corps, vous ne pouvez pas dire : "S'il vous plaît, donnez-moi à nouveau un corps américain." Non, ce n'est pas possible. Vous pouvez obtenir un corps américain, mais vous pouvez obtenir le corps d'un animal américain. Dans ce cas, vous êtes destiné à l'abattoir. Ainsi, cette connaissance matérielle, ce nationalisme, ce socialisme, ne font que gâcher le temps. La véritable connaissance est la connaissance védique et la connaissance de Kṛṣṇa. C'est cela la vraie connaissance. Bahūnāṁ janmanām ante jnānavān māṁ prapadyante [Bg. 7.19]. C'est pourquoi, après de très nombreuses naissances, celui qui possède la vraie connaissance vient à Kṛṣṇa et s'abandonne à Lui, vāsudevaḥ sarvam iti : [Bg. 7.19] "Vasudeva, Kṛṣṇa, Tu es tout."
C'est donc cette connaissance que nous essayons de distribuer gratuitement, sans aucun frais. Notre mission est donc très importante. Vous devriez être conscients de cette responsabilité. Nous donnons cette chose suprême à la société humaine. Essayez donc de comprendre à fond et de distribuer. Cela vous rendra très cher, je veux dire, à Kṛṣṇa. Kṛṣṇa dit dans la Bhagavad-gītā, na ca tasmād manuṣyeṣu kaścid me priya-kṛttamaḥ : "Quiconque prêche cette connaissance de la conscience de Kṛṣṇa, oh, personne ne m'est plus cher que lui." Donc, si vous voulez être rapidement très cher à Kṛṣṇa, vous devez prêcher ce mouvement de la conscience de Kṛṣṇa très gentiment.


Merci beaucoup. (fin)

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