jnana-dipa-prade gurau
martyasad-dhih srutam tasya
sarvam kunjara-saucavat
TRADUCTION
Il faut considérer que le maître spirituel est directement le Seigneur Suprême, car il nous éclaire grâce à la connaissance transcendantale. En conséquence, tout est vain pour l'être qui persiste, dans sa conception matérielle, à regarder le maître spirituel comme un homme ordinaire. Son illumination et sa connaissance des Ecritures védiques sont comme le bain de l'éléphant.
TENEUR ET PORTEE
Il est recommandé d'honorer le maître spirituel comme un être de niveau égal à Dieu. Saksad dharitvena samasta-sastraih. Toutes les Ecritures le prescrivent. Acaryam mam vijaniyat. Il faut considérer l'acarya comme l'égal de Dieu, la Personne Suprême. Celui qui, en dépit de ces instructions, considère le maître spirituel comme un être ordinaire, est condamné à l'échec. Son étude des Vedas, son ascèse et les pénitences accomplies pour atteindre l'illumination spirituelle sont alors toutes inutiles, tout comme le bain de cet éléphant qui se lave très soigneusement dans un lac mais qui, aussitôt revenu sur la rive, prend de la poussière par terre pour la répandre sur son corps. Ainsi le bain de cet éléphant n'a-t-il aucun sens. Certains pourraient opposer l'argument suivant: si les parents et les proches du maître spirituel le considèrent comme un homme ordinaire, en quoi le disciple qui le considère également ainsi commet-il une faute? Le prochain verset répondra à cette question, mais la prescription est de ne jamais considérer le maître spirituel comme un homme ordinaire. Il faut obéir strictement à ses instructions, car s'il est satisfait, Dieu, la Personne Suprême, l'est certainement aussi. Yasya prasadad bhagavat-prasado yasyaprasadan na gatih kuto pi.