SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 7 CHAPITRE 14 VERSET 13
krmi-vid-bhasma-nisthantam
kvedam tuccham kalevaram
kva tadiya-ratir bharya
kvayam atma nabhas-chadih
TRADUCTION
Après mûres réflexions, on devrait renoncer à l'attachement que l'on porte au corps de sa femme, car ce corps se transformera tôt ou tard en petits insectes, en excréments ou en cendres. Quelle est donc la valeur de ce corps insignifiant? O combien plus grand est l'Etre Suprême, qui tout pénètre comme l'éther?
TENEUR ET PORTEE
Le même point est ici souligné: il faut rompre l'attachement que l'on porte à sa femme -ou, en d'autres termes, à la vie sexuelle. L'homme intelligent peut considérer le corps de sa femme comme une simple masse de matière qui finira par se transformer en insectes minuscules, en excréments ou en cendres. Dans différentes sociétés, on dispose du corps de diverses manières au moment de la cérémonie funéraire. Parfois, le corps est donné en pâture aux vautours, si bien qu'il devient les excréments de ces animaux. D'autres fois, il est simplement abandonné, auquel cas il est mangé par de petits insectes. Il arrive également que le corps soit immédiatement incinéré après la mort, pour alors se transformer en cendres. Dans tous les cas, si on considère avec intelligence la constitution du corps et de l'âme par-delà le corps, on prendra conscience que l'enveloppe charnelle n'a pas de valeur. Antavanta ime deha nityasyoktah saririnah: le corps peut périr à tout moment, mais l'âme est éternelle. Si quelqu'un renonce à son attachement au corps et fait croître son attachement pour l'âme, sa vie sera couronnée de succès. C'est une simple question de réflexion.