SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 7 CHAPITRE 13 VERSET 40
trna-parnasma-bhasmasu
kvacit prasada-paryanke
kasipau va parecchaya
Je m'étends parfois à même le sol, et d'autres fois sur des feuilles, de l'herbe ou de la pierre, sur un tas de cendres, ou encore, si d'autres le veulent ainsi, dans un palais, sur un lit très confortable avec des coussins.
Les propos du brahmana érudit font allusion à divers types de naissance, car la façon de dormir dépend du corps que l'on a obtenu. Parfois on revêt un corps d'animal, et parfois celui d'un roi. Lorsqu'on voit le jour dans un corps d'animal, on doit dormir à même le sol, mais lorsqu'on naît dans la famille d'un roi ou d'un homme très riche, on a la possibilité de vivre dans de grands palais, dans des pièces magnifiques agrémentées de lits et d'autres meubles. Cependant, ce confort ne s'obtient pas à la demande; il nous vient de par la volonté suprême (parecchaya), ou par l'arrangement de maya. Selon la Bhagavad-gita (18.61):
hrd-dese rjuna tisthati
bhramayan sarva-bhutani
yantrarurdhani mayaya
''Le Seigneur Suprême Se tient dans le coeur de tous les êtres, ô Arjuna, et dirige leurs errances à tous, chacun se trouvant comme sur une machine, constituée par de l'énergie matérielle." Selon ses désirs matériels, l'être vivant reçoit divers types de corps, qui ne sont autres que des véhicules offerts par la nature matérielle sur l'ordre du Seigneur Souverain. C'est donc par la volonté du Suprême que nous devons revêtir divers corps et dormir dans des conditions différentes.