Sélectionnez votre langue

Connexion

bg.4,29(126)

SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 7 CHAPITRE 13 VERSET 31

dehadibhir daiva-tantrair
atmanah sukham ihatah
duhkhatyayam canisasya
kriya moghah krtah krtah



TRADUCTION



L'être vivant tente de trouver le bonheur et d'éliminer les causes de souffrance, mais parce que les divers corps qu'il revêt sont entièrement soumis à la nature matérielle, tous les desseins qu'il conçoit en différents corps, vie après vie, sont en fin de compte voués à l'échec.



TENEUR ET PORTEE



Le matérialiste, qui ignore complètement comment les lois de la nature matérielle agissent sur lui à la suite de ses actes intéressés, se propose de jouir du bien-être corporel au cours de sa vie humaine grâce à la prospérité, en se vouant à des actes pieux favorisant l'élévation au système planétaire supérieur, et de mille autres façons encore; mais en réalité, il devient la victime des suite de ses propres actes. Dieu, la Personne Souveraine, Se trouve présent dans le coeur de chaque être vivant en tant que l'Ame Suprême. Il enseigne d'ailleurs Lui-même dans la Bhagavad-gita (15.15):


sarvasya caham hrdi sannivisto
mattah smrtir jnanam apohanam ca



''Je Me tiens dans le coeur de chacun; de Moi viennent le souvenir, la connaissance et l'oubli. L'Ame Suprême, en tant que Celui qui voit tout (upadrasta), prend note des désirs et des actes de l'être vivant et ordonne à la nature matérielle d'exaucer ces désirs variés. La Bhagavad-gita (18.61) l'explique clairement:



isvarah sarva-bhutanam
hrd-dese rjuna tisthati
bhramayan sarva-bhutani
yantrarudhani mayaya



Le Seigneur Se trouve dans le coeur de tous les êtres, et selon les désirs de chacun, Il accorde divers types de corps, comparables à des machines. Installé dans ces véhicules, l'être vivant erre de par l'univers, sous la domination de la nature matérielle et de ses influences. L'être vivant n'est donc en rien libre d'agir; il se trouve sous l'entière domination de la nature matérielle, elle-même agissant complètement sous la direction de Dieu, la Personne Suprême.

Dès que l'être vivant devient victime des désirs matériels qui le poussent à dominer la nature, il tombe sous l'emprise de celle-ci, qui est dirigée par l'Ame Suprême. Il en résulte qu'il échafaude sans fin des plans qui s'écroulent les uns après les autres; toutefois, dans sa bêtise, il ne voit pas la cause de ses échecs répétés. Cette cause, la Bhagavad-gita la définit clairement: comme il ne s'abandonne pas au Seigneur Suprême, il doit agir sous la domination de la nature matérielle et de ses lois rigoureuses (daivi hy esa gunamayi mama maya duratyaya). Le seul moyen d'échapper à ce piège consiste à s'abandonner à Dieu. Ayant accédé à la forme humaine, l'être vivant doit accepter l'instruction suivante de la Personne Suprême, Krsna: sarva-dharman parityajya mam ekam saranam vraja -"Ne cherche pas à trouver le bonheur et à chasser le malheur; jamais tu n'y parviendras. Abandonne-toi simplement à Moi." Malheureusement, l'être vivant n'accepte pas les instructions du Seigneur telles qu'on les trouve clairement énoncées dans la Bhagavad-gita, si bien qu'il devient à jamais le prisonnier des lois de la nature matérielle.

Yajnarthat karmano nyatra loko yam karma-bandhanah: si l'on n'agit pas pour la satisfaction de Krsna -également connu sous le nom de Visnu, ou Yajna-, on ne peut que s'empêtrer dans les suites de ses actes intéressés; celles-ci sont qualifiées de pécheresses (papa) ou de vertueuses (punya). Les actes vertueux peuvent nous élever jusqu'au système planétaire supérieur, et les actes impies nous ravaler aux espèces inférieures, où l'on est puni par les lois de la nature. Pour les espèces inférieures, il existe un processus évolutif, et lorsque le châtiment ou l'emprisonnement d'un être au sein des espèces inférieures arrive à son terme, une forme humaine lui est à nouveau offerte, en même temps que la possibilité de décider de son plein gré pour quelle voie il va opter. S'il rate cette nouvelle occasion, il est alors réinséré dans le cycle de la naissance et de la mort, tantôt s'abaissant tantôt s'élevant, tournant sur la roue de l'existence matérielle (samsara-cakra). De même qu'un élément d'une roue est entraîné tantôt vers le haut tantôt vers le bas, les lois rigoureuses de la nature matérielle rendent l'être vivant en ce monde tantôt heureux et tantôt malheureux. Le verset qui va suivre nous explique comment il souffre, prisonnier du cycle des joies et des peines.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Bulletins actuels

lundi, octobre 07, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 1.9.3 - Los Angeles, 17 mai 1973 Ainsi, à un autre endroit, ces brāhmaṇas ont été adressés, ataḥ pumbhir dvija-śreṣṭhā varṇāśrama-vibhāgaśaḥ : « Vous êtes tous des brāhmaṇa, le sommet de la société humaine. » La société humaine...
jeudi, août 29, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 1.9.3 - Los Angeles, 17 mai 1973 Ainsi, à un autre endroit, ces brāhmaṇas ont été adressés, ataḥ pumbhir dvija-śreṣṭhā varṇāśrama-vibhāgaśaḥ : « Vous êtes tous des brāhmaṇa, le sommet de la société humaine. » La société humaine...
mercredi, août 28, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 1.9.2 - Los Angeles, 16 mai 1973 Tout comme certains d'entre vous souffrent de toux. On n'a pas respecté certaines règles d'hygiène. J'ai donc attrapé un rhume et une toux. Alors pourquoi devrais-je m'en moquer ? Cela doit être...
mardi, août 27, 2024
Śrīmad-Bhāgavatam 1.8.52 - Los Angeles, 14 mai 1973 L'éducation spirituelle commence donc à partir de ce corps. Comme le dit Kṛṣṇa dans la Bhagavad-gītā, dehino 'smin yathā dehe [Bg. 2.13]. Asmin dehe, dans ce corps il y a l'étincelle spirituelle...