Historique de la Nouvelle du Jour

SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 7 CHAPITRE 13 VERSET 7

Il faut rejeter la littérature qui ne sert qu'à faire perdre du temps, c'est-à-dire qui ne procure aucun bienfait spirituel. Il ne faut pas gagner sa vie en devenant un professionnel de l'enseignement, pas plus qu'il ne faut se livrer à la joute des arguments et des contre-arguments. En outre, il ne faut chercher refuge en aucune cause ni faction.

Une personne désirant progresser dans la voie de la compréhension spirituelle doit prendre le plus grand soin d'éviter de lire tout écrit ordinaire. Le monde est empli de tels écrits, qui n'ont pour effet que de troubler inutilement l'esprit. Ces écrits, parmi lesquels les journaux, les oeuvres dramatiques, les romans et les revues de toutes sortes, ne sont assurément pas destinés au développement du savoir spirituel. A vrai dire, ils sont comparés à des endroits où les corbeaux prennent plaisir à se trouver (tad vayasam tirtham). Toute personne progressant spirituellement doit rejeter une telle littérature. En outre, il ne faut pas se soucier des conclusions auxquelles ont abouti divers logiciens ou philosophes. Assurément, les prédicateurs doivent parfois discuter le bien-fondé des affirmations de leurs adversaires; mais, dans la mesure du possible, il faut éviter de se lancer dans des discussions stériles. A ce propos, Srila Madhvacarya déclare:

''Il n'est nul besoin de chercher refuge en de vains écrits ou de se préoccuper des nombreux prétendus philosophes et penseurs qui ne servent en rien la cause du développement spirituel. On ne doit pas davantage accepter de disciples par simple souci de mode ou de popularité. Il faut se montrer indifférent à l'endroit de ces prétendus sastras, sans s'y opposer ni les favoriser, et il ne faut pas gagner sa vie en se faisant payer pour les expliquer. Un sannyasi doit toujours rester neutre et chercher le moyen de progresser dans la vie spirituelle, en se mettant entièrement sous la protection des pieds pareils-au-lotus du Seigneur."