TRADUCTION
Il existe en ce monde des pillards professionnels qui incendient les demeures et empoisonnent les gens. Il arrive également que des membres du gouvernement ou de la royauté pillent les marchands, que ce soit en les contraignant à payer de lourds impôts ou par d'autres moyens. Après leur mort, ces êtres démoniaques sont envoyés dans l'enfer du nom de Sarameyadana, où sept cent vingt chiens possédant des crocs aussi puissants que la foudre et obéissant aux ordres des serviteurs de Yamaraja se jettent voracement sur ces pécheurs.
TENEUR ET PORTEE
Le douzième Chant du Srimad-Bhagavatam révèle que dans l'âge de Kali, tout le monde sera profondément touché par trois problèmes: le manque de pluie, la famine et les lourds impôts décrétés par les gouvernements. Les êtres humains se livrant de plus en plus au péché, les pluies viendront en effet à manquer, de telle sorte qu'il y aura naturellement une pénurie de céréales. Sous prétexte de soulager les souffrances entraînées par la famine qui s'ensuivra, les gouvernements imposeront de lourdes taxes, particulièrement aux riches représentants de la communauté des marchands. Dans notre verset, les membres de ces gouvernements sont qualifiés de voleurs (dasyu), car leur principale activité consistera à dépouiller les gens de leurs richesses. Qu'il s'agisse d'un voleur de grand chemin ou d'un escroc faisant partie du gouvernement, les coupables seront punis au cours de leur prochaine vie dans l'enfer du nom de Sarameyadana, où ils connaîtront d'atroces souffrances causées par les morsures de chiens féroces.
(Srimad-Bhagavatam: 5.26.27)