Śrīmad-Bhāgavatam 2.8.7
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Los Angeles, 10 février 19
La question est donc... Les personnes intelligentes posent souvent cette question : "Nous sommes venus dans ce monde matériel et nous souffrons, mais l'entité vivante fait partie intégrante de Kṛṣṇa, c'est-à-dire de Dieu. Comment est-elle venue dans ce monde matériel ?" C'est une question très intelligente. C'est pourquoi il est dit ici, yadṛcchayā : "C'est automatiquement, par la loi de la nature" ou hetunā, "ou bien y a-t-il une cause ? Y a-t-il une cause à la descente des entités vivantes dans ce monde matériel ? Qu'est-ce qui est correct ?" Donc, sans cause, il ne peut rien y avoir. C'est la logique. Et l'affirmation du philosophe fripon : "Cela s'est produit automatiquement. Il y a eu un morceau, et la création est venue...", c'est la philosophie du coquin. Jagad āhur anīśvaram [Bg. 16.8]. Les vauriens n'acceptent pas qu'il y ait une cause à la création.
Ils ne comprennent pas cela. Ils ne savent pas, et ils théorisent. On trouve surtout dans les pays occidentaux tous ces philosophes... La théorie de Darwin... Il ne peut donner aucune cause raisonnable. Une théorie : "Il se peut que, pendant des millions d'années, il n'y ait pas eu..." Spéculer. Et il admet que "tout ce que je présente, ce sont mes spéculations". Nous avons vu sa lettre, datant d'il y a 150 ans. Il a écrit une lettre à un ami. Il admet que "tout ce que je présente, c'est de la spéculation". Mais la science n'est pas une spéculation. La science ne peut pas être une spéculation. Ce n'est pas de la science. "Deux plus deux égalent quatre", c'est de la science. Et si vous spéculez - "Deux plus deux égalent cinq" ou "Deux plus deux égalent trois" - ce n'est pas de la science.