Voici une conférence du livre la Sri Isopanisad que Srila Prabhupada a donné le 3 mai 1970 à Los Angeles.
Cette conférence est traduite en français telle qu’elle a été donnée par Srila Prabhupada.
C'est le point essentiel. Les bouddhistes sont également végétariens. Selon le principe bouddhiste... De nos jours, tout s'est détérioré, mais la propagande du Seigneur Bouddha visait à inciter les vauriens à cesser de tuer des animaux. Ahiṁsā paramo dharma. L'apparence du Seigneur Bouddha est décrite dans le Śrīmad-Bhāgavatam et dans de nombreuses littératures védiques. Sura-dviṣām. Il est venu pour tromper les démons. Les démons... Il a fait une telle politique que les démons ont été trompés. Comment a-t-il trompé ? Les démons sont contre Dieu. Ils ne croient pas en Dieu. Le Seigneur Bouddha a donc dit : "Oui, il n'y a pas de Dieu. Mais ce que je dis, vous le suivez." "Oui, monsieur." Mais il est Dieu. C'est de la tricherie. Oui. Ils ne croient pas en Dieu, mais ils croient en Bouddha, et Bouddha est Dieu. Keśava-dhṛta-buddha-śarīra jaya jagadīśa hare. Telle est la différence entre un démon et un dévot. Un dévot voit comment Kṛṣṇa, Keśava, trompe ces vauriens. Le dévot peut comprendre. Mais les démons, eux, pensent : "Oh, nous avons un bon chef. Il ne croit pas en Dieu." (rires) Vous voyez ? Sammohāya sura-dviṣām [SB 1.3.24]. Le mot sanskrit exact est indiqué dans le Śrīmad-Bhāgavatam. Vous avez vu, ceux qui ont lu : sammohāya, pour déconcerter sura-dviṣām. Sura-dviṣām signifie les personnes qui envient les Vaiṣṇavas. Les athées, les démons, sont toujours envieux des dévots. C'est la loi de la nature. Vous voyez ce père. Il est devenu l'ennemi d'un fils de cinq ans. Quelle était sa faute ? C'était un dévot. C'est tout. Un garçon innocent. Il était simplement, je veux dire, attiré par le chant du mantra Hare Kṛṣṇa. Le père lui-même est devenu un ennemi acharné : "Tuez ce garçon." Si un père peut devenir un ennemi, que dire des autres. Il faut donc toujours s'attendre à ce que, dès que l'on devient un dévot, le monde entier devienne notre ennemi. C'est tout. Mais vous devez traiter avec eux, parce que vous êtes des serviteurs de Dieu. Votre mission est de les éclairer. Vous ne pouvez donc pas être. Tout comme le Seigneur Nityānanda, il a été blessé, mais il a tout de même délivré Jagāi-Mādhāi. Tel devrait être votre principe. Parfois, nous devons tricher, parfois nous devons être blessés - tant de choses. Le seul moyen est de savoir comment les gens peuvent devenir conscients de Kṛṣṇa. Telle est notre mission. D'une manière ou d'une autre, ces vauriens doivent être convertis à la conscience de Kṛṣṇa, que ce soit de cette manière ou d'une autre.
Le Seigneur Bouddha a donc trompé les démons. Pourquoi a-t-il triché ? Sadaya-hṛdaya darśita-paśu-ghātam. Il était très compatissant. Dieu est toujours compatissant envers toutes les entités vivantes, car chacun est Son fils. Ces vauriens tuaient sans restriction, ils tuaient simplement des animaux... Et si vous leur dites : "Oh, pourquoi tuez-vous des animaux ?", ils vous répondront immédiatement : "Oh, c'est dans les Védas : paśavo vadhāya sṛṣṭa." L'abattage d'animaux figure dans les Védas, mais quel en est le but ? C'est pour tester le mantra védique. Un animal sera mis dans le feu, et grâce au mantra védique, il sera rajeuni. C'est un sacrifice, un sacrifice d'animal. Ce n'est pas pour manger. C'est pourquoi, en cet âge de Kali, Caitanya Mahāprabhu a interdit toute forme de yajna parce qu'il n'y a pas, je veux dire, d'expert brāhmaṇa qui puisse chanter les mantras et faire l'expérience des mantras védiques selon lesquels "Voici ce qui sort". C'est... Avant d'accomplir le yajna, la puissance du mantra a été testée en sacrifiant un animal et en lui donnant une nouvelle vie. Il faut donc comprendre que les prêtres qui chantaient ce mantra avaient raison. C'était un test. Pas pour tuer des animaux. Mais ces vauriens, pour avoir mangé des animaux, ont dit : "Ici, on tue des animaux." Comme à Calcutta... Vous êtes allé à Calcutta ? Il y a une rue, College Street. Elle porte aujourd'hui un nom différent. Je crois qu'elle s'appelle Vidhan Raya ( ?). Tout comme... Quoi qu'il en soit, il y a des abattoirs. Les abattoirs signifient que les hindous n'achètent pas de viande dans les magasins des musulmans. C'est impur. (rires) C'est la même chose : les selles sont d'un côté et de l'autre. Ils mangent de la viande, et le magasin hindou est pur, le magasin musulman est impur. Il s'agit d'une concoction mentale. La religion est ainsi faite. C'est pourquoi... C'est pourquoi il faut se battre : "Je suis hindou", "Je suis musulman", "Je suis chrétien". Personne ne connaît la religion. Vous voyez ? Ils ont abandonné la religion, ces vauriens. Il n'y a pas de religion. La vraie religion est celle-ci, la conscience de Kṛṣṇa, qui enseigne comment aimer Dieu. C'est tout. C'est cela la religion. Quelle que soit la religion, qu'il s'agisse de la religion hindoue, musulmane ou chrétienne, si vous développez l'amour de Dieu, vous êtes parfait dans votre religion. Tel est le test.
Note par Aprakrita dasa : Parce que les gens faisaient des sacrifices d’animaux pour ensuite les manger, Buddha les a truqué en leurs disant qu’il n’y a pas de Dieu. Buddha est aussi une incarnation de Krishna. Il a dit aux démons de ce monde de ne pas suivre les instructions des Vedas qui autorisent les sacrifices d’animaux. Il faut comprendre que lorsqu’un animal est sacrifié, il est rajeuni. Ce n’est pas pour le manger.