SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 9 CHAPITRE 4 VERSET 27
gṛheṣu dāreṣu suteṣu bandhuṣu
dvipottama-syandana-vāji-vastuṣu
akṣayya-ratnābharaṇāmbarādiṣv
ananta-kośeṣv akarod asan-matim
TRADUCTION
Mahārāja Ambarīṣa abandonna tout attachement pour la vie de famille, pour les femmes, les enfants, les amis et parents, pour les meilleurs d'entre les puissants éléphants, les beaux chars, les chevaux et les joyaux inestimables, pour les ornements, les parures et un trésor inépuisable. Considérant tout cela comme temporaire et matériel, il n'y accorda plus aucun intérêt particulier.
TENEUR ET PORTEE
Anāsaktasya viṣayān yathārham upayuñjataḥ. Les possessions matérielles sont acceptables tant qu'on peut les utiliser dans le service de dévotion. Ānukūlyena kṛṣṇānuśīlanam. Ānukūlyasya saṅkalpaḥ prātikūlyasya varjanam. Pour la prédication, beaucoup de choses considérées comme matérielles sont nécessaires. Un bhakta ne devrait avoir aucun attachement pour des causes d'empêtrement matériel tels que maison, femme, enfants, amis et voitures. Mahārāja Ambarīṣa, par exemple, possédait tout cela mais il n'y était pas attaché. Ceci est l'effet du bhakti-yoga Bhaktiḥ pareśānubhavo viraktir anyatra ca (S.B., 11.2.42). Celui qui a atteint un stade avancé dans le service de dévotion n'a pas d'attachement pour des objets matériels visant la satisfaction des sens; mais pour la prédication, pour répandre les gloires du Seigneur, il accepte de tels objets sans attachement. Anāsaktasya viṣayān yathārham upayuñjataḥ. Toutes choses peuvent être utilisées dans la mesure où on peut les consacrer au service de Kṛṣṇa.