SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 9 CHAPITRE 3 VERSET 21
kathaṁ matis te ’vagatānyathā satāṁ
kula-prasūte kula-dūṣaṇaṁ tv idam
bibharṣi jāraṁ yad apatrapā kulaṁ
pituś ca bhartuś ca nayasy adhas tamaḥ
TRADUCTION
"O ma fille, toi qui es née dans une famille respectable, comment as-tu pu dégrader ta conscience de cette manière? Comment se fait-il que tu entretiennes sans honte un amant ? Tu vas ainsi faire sombrer la dynastie de ton père et celle de ton mari dans une condition infernale."
TENEUR ET PORTEE
Il apparaît clairement que, selon la culture védique, une femme qui accepte un amant ou un second mari en présence de l'homme qu'elle a épousé, se rend certainement responsable de la dégradation de la famille de son père ainsi que de celle de son mari. Même de nos jours, les familles respectables de brāhmaṇas, de kṣatriyas et de vaiśyas observent strictement ces règles de la culture védique. Seuls les śūdras se dégradent de cette manière. Pour une femme des classes brāhmaṇa, kṣatriya ou vaiśya, prendre un second mari, fréquenter un ami ou un amant en présence de l'homme qu'elle a épousé, ou encore demander le divorce, est inacceptable. C'est pourquoi le roi Śaryāti, n'étant pas au courant de la transformation de Cyavana Muni, fut étonné par la conduite de sa fille.