SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 8 CHAPITRE 19 VERSET 42
athaitat purnam abhyatmam
yac ca nety anrtam vacah
sarvam nety anrtam bruyat
sa duskirtih svasan mrtah
TRADUCTION
En conséquence, la meilleure chose à faire est de dire non. Bien qu'il s'agisse d'un mensonge, il protège complètement, attire sur soi la compassion d'autrui et donne toute facilité pour collecter de l'argent pour soi-même. Toutefois, celui qui prétend constamment ne rien avoir est condamné, car il ne vaut guère mieux qu'un cadavre bien qu'il soit vivant, ou devrait être tué tandis qu'il respire encore.
TENEUR ET PORTEE
Les mendiants se présentent toujours comme étant dénués de tout, et cela peut être bien pour eux dans un sens: de cette façon, ils sont assurés de ne pas perdre leur argent et ils attirent toujours l'attention et la compassion d'autrui, récupérant ainsi des aumônes. Mais ce procédé est aussi condamné. Celui qui continue délibérément cette mendicité professionnelle est comme déjà mort même s'il respire encore, ou bien, selon une autre interprétation, un tel fourbe devrait être tué alors qu'il respire encore. La conclusion védique à cet égard s'énonce comme suit: athaitat purnam abhyatmam yan neti sa yat sarvam neti bruyat papikasya kirtir jayate. sainam tatraiva hanyat. Celui qui toujours se présente comme dénué de tout et collecte ainsi de l'argent par mendicité devrait être tué (sainam tatraiva hanyat).