SRIMAD BHAGAVATAM - CHANT 7 CHAPITRE 14 VERSET 9
mrgostra-khara-markakhu-
sarisrp khaga-maksikah
atmanah putravat pasyet
tair esam antaram kiyat
TRADUCTION
Chacun devrait traiter les animaux tels le cerf, le chameau, l'âne, le singe, la souris, le serpent, l'oiseau et la mouche comme ses propres fils. Combien minime est en effet la différence entre les enfants et ces innocentes bêtes!
TENEUR ET PORTEE
L'être conscient de Krsna comprend qu'il n'existe pas de différence entre les animaux et les enfants innocents vivant sous son toit. Même chez les hommes ordinaires, nous voyons que les chiens et les chats domestiques sont considérés au même titre que les enfants, sans malveillance aucune. Comme les enfants, les animaux dépourvus d'intelligence comptent également parmi les fils du Seigneur Suprême, de Dieu, et pour cette raison une personne consciente de Krsna, même s'il s'agit d'un chef de famille, ne doit pas faire de discrimination entre les pauvres bêtes et ses enfants. Malheureusement, la société moderne a inventé toutes sortes de manières de tuer les animaux appartenant à différentes espèces. Dans les champs cultivés, par exemple, il y a beaucoup de souris, d'insectes et d'autres créatures susceptibles de nuire à la production, et on les extermine parfois au moyen de pesticides. Ce verset interdit cependant une telle tuerie. Chaque être vivant doit être nourri grâce aux aliments que le Seigneur Souverain met à sa disposition. L'homme ne doit pas se considérer comme le seul ayant droit aux biens de Dieu; au contraire, il doit comprendre que tous les autres animaux de la création ont également droit de jouissance sur la propriété de Dieu. Notre verset parle même du serpent, indiquant que le chef de famille ne doit pas même montrer de malveillance envers un serpent. Si chacun est parfaitement satisfait en se nourrissant des dons du Seigneur, pourquoi devrait-il y avoir de l'envie, de la haine entre les êtres? De nos jours, la société penche fortement vers l'idéologie communiste, mais nous ne croyons pas qu'il puisse exister une meilleure forme de communisme que celle qui est exposée dans le présent verset du Srimad-Bhagavatam. Même dans les pays communistes, on tue les pauvres bêtes sans aucune considération, bien qu'une part de nourriture leur revienne aussi de droit.