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11.16

Note: Il y a en tout 14 articles à ce propos. Ils sont un à la suite de l'autre. Bonne lecture et découverte.

 Avant l’arrivée du XXe siècle et de l’enregistrement sonore, il fallait se rendre au concert, ou à l’auberge, pour entendre de la musique, à moins d’être soi-même musicien, ou vivre au sein d’une famille de musiciens. Jusqu’en 1920, quand une compagnie publiait 500 copies d’une chanson, l’artiste se devait de l’enregistrer 500 fois. C’est ce qu’on appelait l’enregistrement acoustique, sur rouleau de cire. C’était la seule façon de produire une copie : directement du cornet à la gravure. Le micro est ensuite apparu afin de permettre l’enregistrement électrique et la reproduction mécanique de plusieurs exemplaires d’un même enregistrement.

Quelques trente années plus tard, avec l’arrivée d’Elvis Presley dans les années 50 et surtout des Beatles dans les années 60, les ventes soudain phénoménales de disques ont amené le développement de nouvelles technologies et permis à la musique d’entrer dans presque tous les foyers de la planète. Depuis, la musique populaire fait partie de notre vie. De la simple chanson de variétés pour le plaisir de l’écoute et de la danse, la chanson s’est élevée, avec la parution du célèbre Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles, acclamé de façon unanime par la critique, au statut de forme d’art à part entière, comme l’opéra, la musique classique, la peinture, la sculpture, la littérature, le cinéma. Et plus encore, bien que les tableaux de grands maîtres ne soient réservés qu’à une élite richissime, la chanson elle, prenait sa place dans le coeur de tout auditeur en faisant fi de sa pauvreté ou de sa richesse : elle était accessible et bon marché. Grâce aux Beatles, et en particulier George Harrison, la philosophie et la spiritualité orientale sont entrées dans les moeurs occidentales jusqu’alors monopolisées par le Christianisme et ses différentes perceptions organisées en églises de toutes sortes. Le yoga, la méditation, l’hindouisme, le bouddhisme, les mantras et les écritures védiques prenaient enfin place dans le langage et la pratique au quotidien du chercheur en occident. Tout-à-coup les frontières disparaissaient et la musique populaire partait à la conquête du monde et ouvrait toutes grandes ses portes. Fini le racisme et le sectarisme spirituel : le monde vivait à l’ère du peace and love. À leur tour, les chanteurs pop ont vite suivi les contestataires du mouvement folk américain tels Bob Dylan et Joan Baez, entre autres, et commencé à écrire des chansons engagées tant politiquement que spirituellement.

La fin des années 60 nous apportait ainsi une moisson très riche d’oeuvres à caractère spirituelle telles All Things Must Pass de George Harrison, The Twain Shall Meet des Animals, les albums des Moody Blues, Donovan, Marc Bolan et T.Rex, pour n’en nommer que quelques uns, et même les Rolling Stones qui ont aussi commis quelques perles philosophiques comme nous le verrons au cours de ces rencontres. Aujourd’hui encore, la pop musique demeure un véhicule de premier choix pour le penseur et le philosophe. Ne croyez pas que ces chansons ne sont que des rengaines propres à amuser les jeunes en mal de se trémousser sur les pistes de danse ; n’allez pas croire que les stars du rock ne peuvent être philosophes ou prédicateurs : George Harrison et les Beatles ont fait plus pour l’avancement de la connaissance, du bhakti yoga et de la méditation que nombre de pseudo gurus de l’Inde. L’apport social du Concert pour le Bengladesh, premier du genre, le Live-Aid organisé par Bob Geldof pour l’Éthiopie et la campagne de sensibilisation des politiciens dirigée par Bono de U2 est d’une importance capitale.

Jésus disait : « Demandez, et vous recevrez ! » et les réponses peuvent nous parvenir de plusieurs façons, même par la musique pop. Il s’agit d’ouvrir ses oreilles et de savoir écouter car c’est par l’écoute, shravanam, que se transmet la connaissance.

Bien entendu, ces chansons ne remplaceront jamais la Bhagavad-Gita et aucun de ces auteurs-compositeurs n’oseraient le prétendre. Tout au plus, ont-ils été inspirés par ces écrits, au contact de Shrila Prabhupada et des ses disciples, ou de leurs confrères avec qui ils en ont discuté; ou encore par leur propre démarche et leurs réalisations personnelles, leurs expériences de vie... Et comme le précise la Bhagavad-Gita, l’humble bhakta voit tous les êtres vivants comme des serviteurs éternels du Seigneur.

Le choix des chansons que nous étudierons se fera de façon tout-à-fait aléatoire, comme à la radio. Et comme à la radio, n’hésitez pas à nous soumettre vos suggestions.

Par Murari dasa

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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