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bg.6,25(184)
VERSET 8/10

 

ayuh-sattva-balarogya
sukha-priti-vivardhanah
rasyah snigdhah sthira hrdya
aharah sattvika-priyah

katv-amla-lavanaty-usna
tiksna-ruksa-vidahinah
ahara rajasasyesta
duhkha-sokamaya-pradah

yata-yamam gata-rasam
puti paryusitam ca yat
ucchistam api camedhyam
bhojanam tamasa-priyam

 

TRADUCTION

Les aliments de la vertu purifient l'existence et en prolongent la durée; ils procurent force, santé, joie et satisfaction. Ces aliments substantiels sont doux, juteux, gras et pleins de saveur. Les aliments trop amers, acides, salés, piquants, secs ou chauds, sont aimés de ceux que domine la Passion. Ils engendrent souffrance, malheur et maladie. Et chers aux hommes qu'enveloppe l'ignorance, les aliments cuits plus de trois heures avant d'être consommés, les aliments privés de goût, de fraîcheur, malodorants, décomposés ou impurs, voire les restes.

 

TENEUR ET PORTEE

Les seules fonctions de la nourriture sont d'accroître la longévité, de purifier le mental et de donner au corps santé et vigueur. De grandes autorités en la matière ont choisi, dans le passé, les aliments qui servent le mieux ces fonctions, et qui sont, entre autres, les produits laitiers, le sucre, le riz, le blé, les fruits, les légumes. Ces aliments sont chers aux hommes que gouverne la vertu. D'autres, tels que le mais ou la mélasse, bien que pas très savoureux en eux-mêmes, peuvent le devenir une fois mélangés à du lait ou à d'autres aliments de la vertu, et ainsi rejoindre le cercle de la vertu.

Tous ces aliments sont naturellement purs; ils s'éloignent fort des choses "intouchables", impures, comme la viande et les liqueurs. Les aliments gras que mentionne le verset huit ne sauraient de même avoir aucun lien avec la graisse fournie par l'abattage des animaux. Les graisses animales sont disponibles dans le lait, qui se trouve être le plus merveilleux de tous les aliments. Le lait, le beurre, le fromage et autres produits semblables donnent des graisses animales sous une forme qui exclut toute nécessité de tuer d'innocentes créatures. Seule une mentalité barbare permet que se poursuive l'abattage des animaux. La seule manière civilisée d'obtenir les matières grasses nécessaires à l'homme est de les puiser dans le lait. L'abattage des animaux est la façon propre à l'infra-humain. Quant aux protéines, on les trouvera amplement dans les pois cassés, le dal, le blé complet, etc.

Les aliments de la passion, amers, trop salés, trop chauds, ou trop épicés de piment rouge, engendrent la souffrance, car ils produisent une surabondance de mucus dans l'estomac, source de maladie.

Les aliments marqués par l'ignorance ténébreuse sont pour l'essentiel ceux qui ne sont pas frais. Tout aliment cuit plus de trois heures avant la consommation appartient aux ténèbres de l'ignorance (exception faite du prasada, la nourriture d'abord offerte au Seigneur). Parce qu'en décomposition, ces aliments font naître de mauvaises odeurs, qui souvent attirent les hommes enveloppés d'ignorance, mais repoussent toujours ceux que gouverne la vertu.

Les reliefs de nourriture ne peuvent être consommés que lorsqu'ils proviennent d'un repas d'abord offert au Seigneur Suprême ou à des saints hommes, notamment le maître spirituel. Sinon, tous restes de nourriture relèvent de l'ignorance, et ne font que répandre l'infection et la maladie. De tels aliments, bien qu'extrêmement agréables aux hommes qu'enveloppe l'ignorance, n'attirent jamais les hommes que gouverne la vertu, qui n'y toucheraient même pas. Mais la meilleure nourriture est celle que l'on offre d'abord à Dieu, au Seigneur Suprême, lequel enseigne dans la Bhagavad-gita que si on les Lui offre avec dévotion, Il accepte les mets préparés à partir de légumes, de farine, de lait. Bien entendu, l'amour et la dévotion accompagnant l'offrande sont, pour le Seigneur, les ingrédients les plus importants; mais le prasada n'en requiert pas moins une préparation particulière. D'autre part, tout aliment ainsi préparé, en accord avec ce qu'enseignent les Ecritures à ce sujet, et ensuite offert à Dieu, la Personne Suprême, peut être honoré même très longtemps après qu'il ait été cuisiné, car un tel aliment est purement spirituel. C'est pourquoi si l'on désire rendre les aliments purs, "comestibles" et succulents pour tous, on doit d'abord les offrir à Dieu, la Personne Suprême.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

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