yat tad agre ’mrtopamam
pariname visam iva
tat sukham rajasam smrtam
Mais le bonheur né du contact des sens avec leurs objets, qui d'abord est pareil au nectar, mais à la fin prend le goût du poison, ce bonheur est dit appartenir à la passion.
Un jeune homme rencontre une jeune femme, ses sens l'entraînent à la voir, à la toucher, à entretenir avec elle des rapports sexuels. Tout cela peut, au début, paraître fort plaisant pour les sens, mais au bout, après un certain temps, tout cela prend le goût du poison. Ils se séparent ou divorcent, se lamentent, s'attristent... Ce genre de bonheur appartient toujours à la passion. Le bonheur qui vient du contact des sens avec leurs objets est toujours source de peine et l'on doit donc s'en tenir à l'écart par tous les moyens.