lubdho himsatmako ’sucih
harsa-sokanvitah karta
rajasah parikirtitah
Mais l'agissant qui s'attache aux fruits de son labeur, qui avec passion désire en jouir, qui est avide, envieux, impur, ballotté par les joies et les peines, on le dit dominé par la passion.
Si un homme est trop attaché à une activité particulière ou au fruit de son labeur, c'est qu'il est trop attaché à la conception matérialiste des choses, au foyer, à la femme et aux enfants. Ce genre d'homme n'a aucun désir d'atteindre un niveau supérieur d'existence. Il a pour seule préoccupation de faire de ce monde un lieu d'aussi grand confort matériel que possible. En général très avare, plein d'avidité, il croit que tous les biens acquis sont permanents et qu'il ne les perdra jamais. Jaloux d'autrui, il est prêt à n'importe quel acte coupable pour satisfaire ses sens. Etant par là lui-même impur, il ne se préoccupe nullement de savoir si les gains qu'il entasse sont purs ou impurs. Rempli de joie lorsque ses actes connaissent le succès, il devient également malheureux lorsqu'ils échouent. Un tel homme se trouve sous l'empire de la passion.