nana-bhavan prithag-vidhan
vetti sarveshu bhutesu
taj jnanam viddhi rajasam
Mais le savoir par quoi l'on perçoit l'existence, en divers corps, d'autant d'êtres aux natures différentes, ce savoir, sache-le, appartient à la passion.
Le concept selon lequel le corps matériel est l'être vivant lui-même, et selon lequel la conscience périt avec le corps, recouvre un savoir appartenant à la passion. Pour lui, les corps se distinguent les uns des autres à cause de développements différents dans l'ordre de la conscience, mais il affirme également que cette conscience n'est pas manifestée par une âme distincte du corps. Le corps et l'âme s'identifient et il n'existe pas d'âme autre que par le corps. Toujours selon ce savoir, la conscience n'est qu'éphémère. Ou encore, il n'existe pas d'âmes distinctes, mais une âme omniprésente, omnisciente, et le corps n'est que la manifestation d'une ignorance éphémère. Ou bien, il n'existe, au-delà du corps, ni âme distincte ni Ame Suprême. Tous ces concepts sont tenus pour les produits de la passion.