Śrīmad-Bhāgavatam 1.7.2-4
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Durban, 14 octobre 197
Caitanya Mahāprabhu désirait que le mouvement de la conscience de Kṛṣṇa soit répandu à la surface du globe, dans autant de villes et de villages qu'il y en a. Et il a été conseillé à chacun, en particulier aux Indiens, d'assumer cette mission et de prêcher. Il dit :
bhārata-bhūmite haila manuṣya-janma yāra
janma sārthaka kari' kara para-upakāra
[Cc. Ādi 9.41]
Para-upakāra signifie faire du bien aux autres. Telle est la mission de l'Inde. La mission de l'Inde est d'élever les Indiens de l'extérieur. En effet, en dehors de l'Inde, les gens ne s'intéressent qu'à la façon de gagner de l'argent et de vivre confortablement sur le plan matériel. Ils ne savent rien de plus que cela. C'est l'anartha. C'est l'anartha. Les gens ne s'intéressent plus qu'au confort corporel. Ils ne savent pas que nous ne sommes pas ce corps, que nous sommes l'âme spirituelle, et que les intérêts de l'âme spirituelle sont différents des intérêts corporels. L'intérêt corporel existe, même chez les chats et les chiens. Ils prennent également soin de leur corps, autant que possible. De la même manière, si nous prenons simplement soin du corps et que nous ne prenons pas soin de ce que je suis, de ma nécessité, alors c'est suicidaire. C'est ce qui se passe dans le monde entier. Les gens ne s'intéressent qu'au confort corporel. Ils ne savent pas qu'à l'intérieur de ce corps, il y a une âme spirituelle, et qu'elle a un autre type d'activité ou de mission. Nous l'avons oublié.