Lecture-Jour après Śrī Gaura-Pūrṇimā
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Hawaï, 5 mars 1969
Après l'apparition du Seigneur Caitanya, il y eut une grande cérémonie. Tous les habitants de Navadvīpa, Son père, le père du Seigneur Caitanya Mahāprabhu, n'était pas très riche mais était un brāhmaṇa très respectable. La communauté brāhmaṇa, surtout à l'époque, il y a cinq cents ans, n'était pas très riche car elle ne se souciait pas de l'opulence matérielle. C'est la qualité spécifique des brāhmaṇas. Il existe quatre classes d'hommes dans le monde. [...les gens, ils sont intéressés par le succès de cette forme de vie humaine. On les appelle les brāhmaṇas. Et la classe d'hommes suivante, celle qui est intéressée par le pouvoir politique, est la classe importante suivante. La première classe importante est celle qui recherche la réussite de la forme humaine de la vie, et la classe suivante, celle qui cherche à devenir très riche dans ce monde matériel grâce au pouvoir politique. Une autre classe essaie de réussir par l'opulence matérielle, en gagnant de l'argent, la communauté mercantile. Première classe, deuxième classe, troisième classe. Ils font partie de la troisième classe. Et les hommes de la quatrième classe sont appelés śūdras. Cela signifie qu'ils n'ont d'autre ambition que de se remplir le ventre. C'est tout. Ils n'ont pas l'intelligence pour devenir brāhmaṇa, ni pour devenir kṣatriya, administrateur, ou pour occuper des pouvoirs politiques ; ils n'ont pas non plus l'énergie pour devenir de très riches hommes d'affaires ou industriels. C'est pourquoi on les appelle des hommes de quatrième classe.
Cette division existe donc dans le monde entier. Ces quatre classes d'hommes existent, que ce soit en Inde, en Amérique, à Hawaï, au Japon ou ailleurs. Si vous divisez tous les gens, ils..., vous trouverez une classe d'hommes : ils ne sont pas intéressés par l'opulence du bonheur matériel. Ils sont à la recherche de philosophes, d'érudits, de scientifiques, de religieux, de réformateurs. Leur activité est différente. Naturellement, la classe des brāhmaṇa n'est pas très riche. (le bébé commence à pleurer) Oh. Qu'est-ce qui s'est passé ? [...sont toujours, parce qu'ils ne recherchent pas l'opulence matérielle, apparemment très pauvres, mais en fait, ils sont riches en connaissances. Mais les gens ne se soucient pas de la connaissance, du moins à l'heure actuelle. Ils s'intéressent à l'opulence matérielle. Ils pensent que cette vie est destinée à la plus grande satisfaction des sens. Telle est la pensée générale. Dans cette ville, ou dans n'importe quelle autre ville, les gens se battent très fort. Tout le monde essaie de devenir très riche, d'acquérir du pouvoir monétaire, afin de pouvoir satisfaire ses sens. Tout comme mes étudiants me disent que cette île, Hawaï, est destinée aux touristes. Touristes signifie qu'il s'agit d'une classe d'hommes riches. Ils viennent ici pour dépenser de l'argent afin de satisfaire leurs sens. C'est la voie de la civilisation, de la civilisation moderne : "Gagnez de l'argent à tout prix. Au risque de tout progrès dans la vie, profiter". Ce n'est pas nouveau, mais à l'heure actuelle, cette mentalité s'est développée de façon disproportionnée. Ainsi, lorsque je suis arrivé dans l'enceinte, dans la cour de cette maison, j'ai été très heureux d'entendre chanter Hare Kṛṣṇa, parce que dans cette grande ville de la satisfaction des sens, au moins dans un coin il y a la vibration du mantra Hare Kṛṣṇa.