J'ai reçu une réponse de M. Bajaj de « Gita Pratisthan » datée du 25 mai 1976, et il ne m'est pas possible d'assister à cette réunion, donc si cela semble sage, vous pouvez y aller comme mes disciples en mon nom, à la fois vous-même et Gopäla Krsna. C'est la ligne que vous devriez adopter : Nous propageons déjà la Gita mais sans la changer. Cela devrait être la méthode. Krsna ne va pas flatter les politiciens et les érudits, Krsna leur enseigne plutôt comment flatter Krsna.


Si l'on n'est pas prêt à s'abandonner à Krsna, alors quelle est la signification de prêcher la Gita. Si quelqu'un a sa propre philosophie, alors laissez-le prêcher leur propre philosophie, mais ne le faites pas au nom de la Gita. C'est notre protestation à tous les interprètes de la Bhagavad-Gita. S'ils ne croient pas en Dieu, Krsna, et ils ne veulent pas s'abandonner à Lui, alors laissez-le prêcher l’athéisme. Tout le monde a le droit de le faire, mais pourquoi par la Gita ? C’est comme un homme qui veut fumer de la ganja, mais il ne veut pas se faire prendre.


Alors il prend la main d'un ami et la fume dans sa main, puis quand les autorités viennent, il dit, 'Oh ! J'ai pas fumé du ganja, tu vois, j'ai les mains propres!' L'idée est que si l'on veut prêcher la Gita, alors il faut la prêcher tel qu'elle est, sinon, ne passez pas par la Gita. Donc, en tant qu'étudiants, vous pouvez parler avec beaucoup de tact."

(Lettre de Srila Prabhupada à Giriräja, 6 juin 1976)

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Souvenirs au Vieux Montréal

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