Voici le résumé d'une lecture donnée par Srila Prabhupada le 9 juin 1974 à Paris (Śrīmad-Bhāgavatam 2.1.1)
La souffrance doit donc être là. La souffrance doit être là dès que vous obtenez ce corps matériel. "Pourquoi souffrir? Nous apprécions." Qu'est-ce que vous appréciez? Y a-t-il une garantie que vous apprécierez? Vous avez un beau bâtiment, une belle route, une belle voiture. C'est d'accord. Vous pensez en profiter. Mais y a-t-il une garantie que vous apprécierez? À tout moment, tout peut être terminé. À tout moment. Il n'y a donc aucune garantie. Ce n'est pas du plaisir. Le vrai plaisir est un plaisir permanent. Tout comme nous construisons une maison, ce qui rend la fondation très solide. Dans votre pays, ils font une base très solide. Mais quel est votre fondement, monsieur? Est-ce très fort? Vous pouvez être emmené à tout moment. Alors avant de rendre la fondation solide, pourquoi ne renforcez-vous pas votre fondation pour pouvoir vivre ici de façon permanente? Mais cette intelligence ils ne l'ont pas. Ils perdront du temps à rendre les fondations de la maison très solides, pas pour lui-même. Sa fondation peut s'incliner à tout moment, à toute seconde. Cela s'appelle yasyātma-buddhiḥ kuṇape tri-dhātu ..., sa eva go-kharaḥ [SB 10.84.13].
Donc ce genre d'intelligence appartient aux animaux. L'animal ne sait pas. Le chien ne sait pas. Le chien vivra de six à dix ans, mais il est très fier: "J'ai un très beau maître. Gow! Gow!" Donc, ce genre d'intelligence n'est pas bien. C'est pourquoi il est dit ici, ātmavit-sammataḥ. Ce genre de question, approuvée par des personnes qui sont réalisées. Ātmavit, celui qui sait ce qu'il est. Sammataḥ. Sammataḥ signifie approuvé. Ātmavit sammataḥ puṁsāṁ śrotavyādiṣu yaḥ paraḥ. Yaḥ paraḥ. Paraḥ signifie supérieur. Nous sommes habitués à entendre tant de choses, radio et dictaphone et tant de choses. Nous avons hâte d'entendre un enregistrement ou cet album de gramophone, et des nouvelles du journal. Nous sommes toujours anxieux, très anxieux. Grande, grande nouvelle ... Dans votre pays en particulier, il y a des millions de journaux, des journaux, si gros, juste pour savoir ce qui se passe dans le monde. Mais après avoir vu une ou deux pages, vous le jetez. Vous savez qu'il y a eu des conflits politiques, il y a eu des incendies, des cambriolages, il y a eu ceci, il y a eu ceci ... La même histoire. Carvita-carvaṇānām, mâcher le déjà mâché. Non, en fait, pas de plaisir. Nous avons vu dans votre pays, et de nos jours dans notre pays tant de beaux magazines d'information, mais ils voient une ou deux pages et ils jettent. Parce qu'il n'y a pas de plaisir, même si j'ai envie d'entendre tant de choses.
Mais ce genre d'audition ne me fera pas plaisir. C'est pourquoi il est dit ici, śrotavyādiṣu yaḥ paraḥ. Ceci, ce n'est pas une audience ordinaire. Cette kṛṣṇa-praśna, question sur Kṛṣṇa et réponse sur Kṛṣṇa, ce n'est pas une question et une réponse ordinaires. C'est ātmavit-sammataḥ. Ceux qui se réalisent eux-mêmes comprendront, ils l'approuveront. Parce que c'est transcendantal. śrotavyādiṣu yaḥ paraḥ. On peut donc dire: "Il y a de nombreux sujets à entendre. Cela peut être l'un d'entre eux." Non, il dit, dit-il, Śukadeva Gosvāmī dit: "Non, c'est paraḥ, transcendantal, le type le plus supérieur des questions et réponses." On peut donc penser: "Il existe différents types de sujets à entendre. Cela peut être l'un d'entre eux."
Note par Aprakrita dasa : ‘’Ne perdez pas votre temps à lire les nouvelles dans les journaux. Cela est une perte de temps et ne va rien changer. Je parlais dernièrement à une de mes sœurs un peu plus âgée que moi. Elle me disait qu’elle n’écoute plus les nouvelles et cela la rend très calme. Tout va mal en ce monde et on a pas besoin de savoir ceci ou cela. Si vous voulez devenir paisible, vous n’avez qu’à lire les livres de Srila Prabhupada et croyez moi, vous deviendrez vraiment paisible. Ces livres vous rendront heureux et vous développerez le goût d’aller plus en profondeur dans la philosophie de la Conscience de Krishna. Vous vous sentirez vraiment bien de savoir que vous êtes une âme spirituelle et non ce corps de matière qui est malade, qui vieillit, meurt et vous devrez reprendre naissance dans un autre corps de matière. Ne restez pas ici, retournez à Krishna.’’