Entretien avec Srila Prabhupada, Melbourne, 5 avril 1972. (Śrīmad-Bhāgavatam 2.9.2)
Donc, ces variétés, elles ont créés un sentiment de propriété personnelle, maman, «mienne». Par conséquent, ils doivent se battent. "Oh, c'est notre pays, le japon. C'est notre pays. Vous êtes venu ici. Montrez-moi votre visa," l'immigration. So māyayā, par māyā. Pourquoi demandez-vous un visa? C'est votre propriété? Ils pensent: "C'est ma propriété. C'est ma propriété." Tout comme en Australie et dans d'autres pays, la colonisation. Ils ont usurpé la propriété d'autrui, et maintenant ils pensent: «C'est notre propriété». Vous voyez? Avant leur usurpation, la propriété était là. Alors avant leur usurpation quand la propriété était là, à qui appartenait cette propriété? Nous venons donc dans ce monde avec différentes formes et revendiquons quelque chose: «Ceci est ma propriété». Un autre homme affirme: «C'est ma propriété». En fait, c'est māyā, faux. Tout est la propriété de Kṛṣṇa. Īśāvasyam idaṁ sarvam [Īśo mantra 1]. "Oh, c'est ..." Mais māyā, a créé cette fausse idée: "C'est ma propriété. C'est ma propriété." Mamāham iti manyate. La même chose est expliquée dans la Bhagavad-gītā. Ahaṅkāra-vimūḍhātmā. Par la fausse identification au corps, ils sont devenus dupes. Kartāham iti manyate. Kartā. Kartā signifie le propriétaire ou le maître. Il n'est pas réellement maître, mais sous l'influence de différents modes de la nature matérielle, il ressent: "Je suis maître. Je suis jouisseur. Je suis bhokta." Voilà le problème.
Note par Aprakrita dasa: "Certains pays sur cette planète construisent de grands murs avec les pays voisins. Ils croient que leur pays est à eux, mais tous les dirigeants de ces pays laisseront leur corps sans rien amener avec eux, même pas une petite parcelle de terrain de leur pays. Les gens construisent des clôtures pour interdire les gens d'aller sur leur terrain, mais ce dernier n'est pas à eux, même pas un morceau d'herbe. On va tous quitter ce monde les mains vides, même si nous possédons des milliards de dollars. Rien n'est à nous. Il faut reconnaître que tout appartient à Krishna. Notre demeure n'est pas à nous. Il faut reconnaître qu'elle appartient à Krishna et parce que nous avons de l'amour pour Krishna nous prendrons un grand soin de cette demeure. Nous la décorerons avec de belles images de Krishna, de belles fleurs et avec tant de belles choses. En reconnaissant que tout appartient à Krishna, nous serons très heureux. Krishna nous prête de belles choses et par amour pour Lui, nous en prenons un grand soin.