En feuilletant les pages sur facebook dernièrement, j'ai aperçu cette image un peu drôle et en même temps avec un aspect philosophique intéressant, que je me suis empressé de la prendre. Je suis toujours à la recherche d'idées afin de présenter la philosophie de la Conscience de Krishna et cette image a été très inspirante pour cet article que je vous présente ici. Avec l'expertise de mon frère Isavatara dasa quelques petits changements ont été apportés afin que cette image soit en partie en français.
Srila Prabhupada a dit quelque part dans ses écrits ou conférences que les seins d'une femme sont deux agents de maya pour nous garder dans ce monde matériel. Cela fonctionne très bien et il est difficile de sortir de leur influence. On a vu dans le Srimad-Bhagavatam que de grands sages sont tombés sous leur illusion et ont abandonné leur démarche vers le retour à Krishna, Dieu la Personne Suprême. La poitrine d'une femme avec de larges hanches ou en d'autres mots un corps de déesse est très provocant pour celui qui essaie de pratiquer une vie spirituelle. On n'a qu'à penser à l'histoire d'Ajamila (voir sous ce lien) qui s'est fait illusionner à l'âge de 80 ans par une jolie femme.
Certaines femmes, mais pas tous heureusement aiment provoquer les hommes en exhibant leur poitrine qui parfois sont de faux seins qui ne sont en fait que de petits sacs remplis de liquide. Si nous avions ces petits sacs sur un table près de nous, nous n'y porterions aucune attention. Lorsqu'ils sont placés à l'intérieur du corps d'une jolie femme nous devenons immédiatement illusionnés et comme je le disais un peu plus haut, cela peut faire dévier des sages ou dévots de leur pratique spirituelle. Pourtant après la mort de cette jolie dame si nous ouvrons le tombeau quelques semaines plus tard, ces petites poches de liquide ainsi que le squelette de cette personne seront tout près l'un de l'autre. Si par contre, la personne est incinérée, tout se retrouvera en cendre et ces faux seins qui ont coûté des milliers de dollars auront complètement disparus.
Pourtant à la lumière des Écritures nous apprenons que ce corps n'est pas notre vrai moi. Nous sommes autre chose que ce corps. Nous sommes une âme spirituelle logée dans ce corps temporaire qui ne durera que quelques années. Nous faisons tous l'erreur de penser que nous sommes ce corps. Par contre, en pratiquant le bhakti-yoga en chantant le maha-mantra nous nous rendons compte que nous sommes une âme spirituelle. Nous avons tous une relation avec Krishna et dès que nous réalisons notre vraie identité spirituelle à ce moment nous pouvons reprendre notre vrai corps et retourner avec Krishna dans le monde spirituel, là où notre corps et âme ne sont pas différents.
Un sage ou dévot de Krishna est conscient lorsqu'il est sous l'emprise de l'illusion, mais il est tellement illusionné qu'il lui est très difficile de s'en sortir. On peut se rappeler l'histoire du roi Bharata qui sous l'emprise d'un petit cerf a cessé de pratiquer sa vie spirituelle. Il était conscient de sa situation, mais parce que trop illusionné, il préférait garder son attachement pour ce petit animal. Il dût prendre un corps de cerf dans la vie suivante.
La Bhagavad-gita nous dit: ''L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction.'' (2.18) Au moment de la mort le corps est détruit incluant la belle poitrine d'une femme au corps de déesse que nous avons pu même considérée la plus belle femme du monde. L'âme est éternelle et le corps temporaire.
Toute personne sainte qui reprend refuge dans les Écritures peut reprendre sa vie spirituelle rapidement et par le fait même ira vivre en compagnie de Krishna dans peu de temps.
La vie spirituelle est un dur combat entre la personne qui la pratique et maya ou l'illusion qui nous fait croire qu'une belle ou fausse poitrine de femme est un confortable refuge. Le vrai refuge est le maître spirituel Srila Prabhupada qui nous ramènera à Krishna tout prochainement et où nous vivrons dans la réalité pour l'éternité. Cela est confirmé par le verset 2.16 de la Bhagavad-gita et que voici: ''Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire.''
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Votre serviteur, Aprakrita Dasa