Narottama dāsa Ṭhākura a dit que si vous voulez faire du progrès concret dans la vie spirituelle, vous devez corroborer l'énoncé des Écritures, les déclarations d'une sainte personne et les paroles du maître spirituel - trois choses. Pourquoi trois choses?
Parce qu'un maître spirituel veut dire qu'il ne dit rien qui ne soit dans les Écritures. Il ne dit pas que "ma théorie est comme ça". Cela n'est pas un vrai maître spirituel. Un sadhu ou personne sainte, ne dit rien non plus qui ne soit mentionné dans les Écritures. Il ne fabrique rien par concoction mentale. Que sont les śāstra, les Écritures? Ce sont des déclarations de différents saints et maîtres spirituels. Par conséquent, il faut corroborer ces trois choses: Les écritures, les déclarations de personnes saintes et les déclarations du maître spirituel authentique. Si le disciple ne peut pas comprendre l'énoncé des Écritures ou celui d'un saint, il soumet ses doutes devant le maître spirituel et celui-ci les dissipe. De cette façon, nous progresserons. Prahlāda Mahārāja dit qu'une personne, même si elle brahmanique avec de bonnes qualifications, si cette personne n'est pas un dévot du Seigneur, elle est inutile. Viprād dvi-ṣad-guṇa-yutāt.
En Inde, on considère, selon le système védique, qu'une famille dégradée est une personne qui mange les chiens, les mangeurs de chiens. Bien sûr, il existe de nombreux types de carnivores, mais lorsqu'un homme devient un mangeur de chien, il est considéré comme très dégradé. śvapacaṁ variṣṭham. Donc, il y a une classe en Inde appelée les candāla. Ceux-ci mangent de la chair du chien. Donc Prahlāda Mahārāja dit: "Cela n'a pas d'importance. S'il est un dévot du Seigneur, il est mieux qu'un brāhmaṇa avec de bonnes qualifications. Bien qu'il soit né d'une basse famille ..." vapacaṁ variṣṭham. "Son esprit et son attention sont toujours engagés au service du Seigneur." C'est sa qualification. Cela le rend pur à chaque instant. Vatāṁ sva-kathāḥ-kṛṣṇaḥ puṇya-śravaṇa-kīrtanaḥ [SB 1.2.17].
Classe donnée par Srila Prabhupada (Śrīmad-Bhāgavatam 7.9.10) donnée à Montréal, le 9 juillet, 1968.