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14.20

"A moi le bonheur! Tout va à merveille! Mes économies s'arrondissent; je léguerai des biens substantiels à mes héritiers; j'ai réussi! Les pauvres mendiants de sannyasis sont peut être dépendants de Dieu, mais c'est chez moi qu'ils viennent chercher aumône; je suis donc visiblement plus puissant que Dieu." Ainsi pense, dans sa folie l'homme de famille qu'aveuglent ses attachements, dans le glissement imperceptible du temps éternel. La durée de notre existence est fixée, nul ne saurait prolonger fût-ce d'une seconde, si ce n'est par la volonté suprême, ordinatrice du temps. Ce temps précieux, avec quelle prudence, quel scrupule on devrait en user. Car rien au monde, fût-ce une montagne peut racheter un seul instant passé à notre insu. Chaque seconde de la vie humaine doit nous rapprocher de la solution ultime à ce qui représente le grand problème de l'existence: la répétition des naissances et des morts dans un cycle sans fin à travers les 8 400 000 espèces vivantes. Car l'origine de toutes les souffrances de l'être distinct est bien le corps de matière sujet à la naissance et à la mort, à la maladie et à la vieillesse. Hors de lui, l'être est éternel, immortel et non né. Telle est la réalité de la vie, que l'insensé oublie, dont il méconnaît et les problèmes et les solutions à ses problèmes. Il s'englue dans des intérêts familiaux précaires, sans percevoir le glissement furtif du temps éternel, qui le rapproche sans cesse de la fin d'une existence, et ne voit nulle solution au grave problème de cette mort, et des renaissances répétées, à la maladie, au vieillissement. Voilà ce qu'on appelle l'illusion.

Cependant, cette illusion n'a aucune emprise sur l'âme éveillée par la dévotion au service du Seigneur. Parce que l'être distinct est éternel, il ne trouve le bonheur que dans le royaume éternel de Dieu, d'où nul ne revient plus en ce monde de naissance, de maladie, de vieillissement et de mort. C'est pourquoi tout confort ou plaisir matériel, n'offrant aucune assurance d'éternité, ne peut être qu'illusoire pour l'âme immortelle. Il mérite d'être qualifié d'érudit, celui qui saisit la profondeur de cette vérité; il saura sacrifier tous les plaisirs de ce monde pour atteindre le seul but désirable: le brahma-sukha ou bonheur absolu. Tel est le plaisir dont sont affamés les véritables spiritualistes, et de même que tous les plaisirs du monde ne sauront satisfaire l'affamé s'il y manque de la nourriture, de même toutes les joies matérielles ne sauraient distraire celui qui a faim de bonheur éternel et absolu.

Tiré du Srimad Bhagavatam

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