Les disciples de Krishna comme vous le savez suivent quatre principes, c'est à dire; pas de drogue, pas de viande, pas de sexe illicite et finalement pas de jeux de hasard. Nous ne suivons pas ces principes pour le plaisir de les suivre et sans raison valable. En fait, si les gens ne suivaient qu'un seul de ces principes la société entière subirait un grand changement et ce pour le bien-être de tous.
Voici un article passé dernièrement sur un site de nouvelles du Québec qui prouve bien que nous avons raison de ne pas participer dans les jeux de hasard.
Par Aprakrita dasa.
Une étude américaine à paraître prochainement relève les coûts considérables indirectement liés au jeu, et notamment au Québec.
Selon le document, dont les conclusions sont dévoilées samedi dans le quotidien Le Devoir, les conséquences du jeu coûteraient des milliards de dollars pour les gouvernements, dont 2,5 milliards au Québec.
L'étude, menée par des chercheurs de l'université de Creighton, au Nebraska, prend notamment en compte des données régulièrement écartées des enquêtes traditionnelles telles que l'augmentation de la criminalité, des faillites personnelles ou encore la perte de productivité des entreprises.
Selon les auteurs de l'étude, l'installation d'un casino dans une région a un impact considérable sur la vie économique locale, et les effets négatifs contrebalancent considérablement l'augmentation des revenus issus des diverses taxes prélevées sur le jeu.
«Politiquement, c'est rentable d'ouvrir un casino, déclare au Devoir Edward Morse, l'un des auteurs de l'étude. Mais économiquement, les conséquences négatives sont nombreuses, même si c'est moins flagrant.»
Un économiste de l'université de l'Illinois a ainsi estimé que pour chaque bénéfice de 46$, le jeu en coûte 289$ à la société.
Au total, le gouvernement américain doit débourser 54 milliards de dollars américains pour contrer les effets négatifs de la dépendance au bandit manchot et autre loterie vidéo.
Une autre étude américaine, réalisée par la National Gambling Impact Study Association, montre quant à elle qu'un joueur aux prises avec un grave problème de jeu coûte quelque 10 500 $US à la société par an.
Ce chiffre prend en compte divers coûts dont les frais médicaux liés à la prise en charge de ces drogués du jeu, prêts à tout pour récupérer leurs mises.
Au Québec, un document réalisé par l'université Laval et dirigé par Robert Ladouceur montre que 2,1% des Québécois sont totalement obsédés par le jeu, soit 140 000 personnes. 82,7% des Québécois jouent à des jeux d'argent, contre 78,9% dans le reste du pays.
La facture annuelle de 2,5 milliards de dollars est de loin la plus importante au pays.