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Vedas: Autre nom pour les Ecritures védiques prises dans leur ensemble.

Les Vedas n'ont pas d'origine et voici ce que le dit Srimad-Bhagavatam (4.1.31) à ce propos:

Dans la Bhagavad-gita, Krsna, le Seigneur Suprême, affirme être le père de tous les êtres vivants, quelle que soit leur forme. Il existe huit millions quatre cent mille (8 400 000) espèces différentes; de toutes, Krsna Se dit le père. Les êtres distincts sont tous fils du Seigneur car ils font partie intégrante de Sa Personne, et c'est pour le bien de ces êtres qui s'imaginent pouvoir dominer la nature matérielle que le Seigneur a donné les Vedas, afin qu'ils leur servent de guide. Aussi les Vedas sont-ils qualifiés d'apauruseya, puisqu'ils ne furent écrits par aucun homme ou deva, y compris Brahma, le premier être créé. Brahma ne saurait être le créateur ou l'auteur des Vedas, car il appartient, lui aussi, à l'univers matériel; il n'a donc pas le pouvoir d'écrire ou d'énoncer les Vedas de sa propre initiative. Tout être conditionné en ce monde est sujet à quatre imperfections: il commet des erreurs, il est sujet à l'illusion, il a tendance à tromper autrui et il possède des sens imparfaits. Toutefois, les Vedas n'ont pas été écrits par une créature de ce monde; c'est pourquoi on dit qu'ils sont apauruseya. Nul ne peut remonter à l'origine des Vedas. Bien entendu, l'histoire chronologique du monde ou de l'univers demeure inconnue de la civilisation moderne, qui ne peut présenter aucun fait historique antérieur à 3000 ans. De toute façon, personne n'a pu déterminer à quel moment furent rédigés les Vedas, ceci pour la simple raison qu'ils ne proviennent pas d'un être appartenant à ce monde. Toutes les autres formes de connaissance sont imparfaites car elles ont été écrites ou énoncées par des hommes ou des devas, lesquels procèdent de la création matérielle. La Bhagavad-gita, au contraire, se veut apauruseya, car elle ne fut énoncée ni par un homme, ni par un deva, mais par Sri Krsna, qui transcende cette création matérielle. Voilà ce que reconnurent des érudits aussi prestigieux que Sankaracaya, ainsi que d'autres acaryas, comme Ramanujacarya et Madhvacarya. Sankaracarya reconnut que Narayana et Krsna participent de la transcendance, et Krsna affirme Lui-même dans la Bhagavad-gita, aham sarvasya prabhavo mattah sarvam pravartate: "De toute chose Je suis l'origine; tout émane de Moi." C'est donc le Seigneur qui a créé l'univers matériel, comprenant Brahma, Siva et tous les devas, puisque toute chose tire son origine de Sa Personne. Il affirme également que le but de tous les Vedas est de prendre conscience de Lui (vedais ca sarvair aham eva vedyah). Il est l'originel veda-vit et vedanta-krt, Celui qui connaît les Vedas et qui a composé le Vedanta. Aussi Brahma ne saurait-il être considéré comme l'auteur des Vedas.


Le premier verset du Srimad-Bhagavatam enseigne que Dieu, la Vérité Suprême et Absolue, révéla le savoir védique à Brahma de l'intérieur de son coeur (tene brahma hrda). La preuve que la connaissance védique est exempte des tares que représentent les erreurs, les illusions, la tendance à tromper et l'imperfection des sens, réside donc dans le fait qu'elle est énoncée par la Personne Suprême, Janardana, et qu'elle a été ainsi respectée par tous depuis des temps immémoriaux, à commencer par Brahma. De tout temps, en Inde, les personnes hautement cultivées ont observé les principes des Vedas; nul ne peut remonter jusqu'à l'origine de la religion védique. Elle est donc sanatana, et tout blasphème proféré contre les Vedas relève de l'athéisme. On assimile les Vedas à un pont, ou setu. En effet, celui qui désire prendre conscience de sa nature spirituelle doit pour cela franchir un océan d'ignorance, et les Vedas représentent le pont qui permet de franchir ce vaste océan.


Les Vedas expliquent que l'espèce humaine se divise en quatre catégories selon la nature des êtres et leurs capacités d'action. Cette institution rigoureusement scientifique est, elle aussi, sanatana, car nul ne peut déterminer quand elle fut créée et rien ne peut la dissoudre. Personne, en effet, ne peut mettre fin à l'institution des varnas et des asramas, qui divisent l'humanité en groupes sociaux et spirituels.


A titre d'exemple, qu'on utilise ou non le terme brahmana, il se trouve toujours au sein de la société une classe d'hommes intelligents qui s'intéressent à la connaissance spirituelle et à la philosophie. De même, il existe une catégorie de gens qui ont un penchant pour organiser et diriger leurs semblables; dans la culture védique, ces hommes portent le nom de ksatriyas. D'autres encore se tournent volontiers vers le développement économique, les affaires, l'industrie et les finances; ce sont les vaisyas. Citons enfin ceux qui ne possèdent ni intelligence particulière, ni qualités de dirigeant, ni don pour les affaires, mais qui, simplement, offrent leurs services aux autres et appartiennent à la classe ouvrière; ce sont les sudras. Cette institution est dite sanatana, car elle existe depuis des temps immémoriaux et continuera d'exister ainsi sans qu'aucune force au monde puisse l'arrêter. En conséquence, puisque ce sanatana-dharma est éternel, celui qui suit les principes védiques peut s'élever jusqu'à la plus haute forme de vie spirituelle.


Notre verset mentionne que cette tradition fut autrefois observée par les sages; s'y conformer revient donc à adopter les principes naturels qui régissent toute société. Mais les adorateurs de Siva vont à l'encontre de toutes convenances, car ils s'adonnent à la boisson, aux drogues et à la vie sexuelle; ils ne se lavent pas et fument de la marijuana (ganja). Il découle de tout cela que les personnes qui se rebellent contre les principes védiques constituent elles-mêmes la preuve de l'exactitude des Vedas, puisqu'en négligeant de suivre ces règles, elles deviennent semblables à des animaux. Leur animalité ne rend que plus évidente la suprématie des règles védiques.

 

Nous venons de voir que les Vedas n'ont pas d'origine mais ils furent compilés voici ce que dit le Srimad-Bhagavatam à ce propos:

La sagesse éternelle de l'Inde se trouve exprimée dans les Vedas, anciens textes sanskrits traitant de toutes les branches du savoir. Transmis oralement depuis les origines, les Vedas furent transcrits pour la première fois il y a cinq mille ans, par Srila Vyasadeva, l'avatara-écrivain. Vyasadeva ajouta aux Vedas originels un recueil d'aphorismes où il révélait l'essence des Vedas, et qui prirent nom de Yedanta-sutras. Et le Srimad-Bhagavatam se trouve être le commentaire, par Vyasadeva Lui-même, de ces Vedanta-sutras, commentaire rédigé selon les instructions de Sri Naradaji, le maître de Vyasadeva, dans la maturité de la réalisation spirituelle. Décrit comme "le fruit mûr de l'arbre des Vedas", le Srimad-Bhagavatam renferme le plus vaste et le plus parfait ensemble de savoir védique.


Après avoir compilé cette oeuvre majeure, Vyasadeva la transmit à son fils, le sage Sukadeva Gosvami, sous une forme condensée. Puis, plus tard, Sukadeva Gosvami la dévoila dans son entier à Maharaja Pariksit, parmi toute une assemblée de saints érudits, près d'Hastinapura (maintenant Delhi), sur les rives du Gange.

Recherche et compilation par Aprakrita Dasa.

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