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La nature matérielle façonne les corps selon les désirs de chaque être vivant avec un art et un raffinement sans égal. Celui qui désire manger de l'ordure obtiendra un corps approprié, tel celui d'un porc, et celui qui aime se nourrir de sang et de chair deviendra un tigre. Mais l'être humain, lui, n'a pas été créé pour se nourrir d'excréments ou de chair animale; même dans son état primitif, ces aliments ne lui conviennent pas. Les dents de l'homme sont faites pour croquer et mâcher fruits et légumes, sauf les deux canines qui permettent à ceux qui le désirent de manger de la viande. Les êtres s'incarnent en divers corps matériels; mais tous leur sont étrangers. Selon la forme de jouissance qu'ils convoitent et le cycle d'évolution des espèces, ils transmigrent d'un corps à un autre, passant des formes aquatiques aux formes végétales, des végétaux aux reptiles, des reptiles aux oiseaux, des oiseaux aux mammifères terrestres, pour finalement obtenir la forme humaine.

 

En ce monde, la nature nous force à transmigrer d'un corps à l'autre selon nos désirs matériels. Chaque être, du microbe au parfait deva, possède un corps en conformité avec ses désirs. L'homme intelligent ne se laisse pas tromper par les apparences variées de ces corps; il voit, au contraire, l'unité spirituelle de tous les êtres. Qu'elle habite un porc ou un deva, l'âme est toujours la même: elle demeure une partie infime de Dieu.

 

Les divers corps traduisent les actes coupables ou vertueux de l'être. Le corps humain, quant à lui, au bout de l'évolution, permet à qui l'habite de prendre pleinement conscience de sa nature véritable.

 

Le désir de dominer est le mal dont souffre l'être conditionné; fasciné par les plaisirs de ce monde, il est contraint d'accepter différents corps matériels.

 

Plutôt que constamment parler ou entendre parler de politiciens immondes, d'idoles sociales et de tous les fantômes qu'engendre le matérialisme, utilisons chaque instant de notre vie à glorifier Dieu. A moins d'avoir pratiqué le bhakti-yoga, comment pouvons-nous espérer nous souvenir du Seigneur au moment de la mort, quand toutes les fonctions du corps seront perturbées? Comment pourrons-nous L'implorer de Se rappeler tous nos sacrifices? Ne mettre ses sens qu'au service de la Personne Suprême, c'est là ce qu'il faut entendre par sacrifice. A cet art, on doit s'initier tout au long de la vie, par la pratique du bhakti-yoga, pour se souvenir du Seigneur au moment de la mort.

 

Puisé dans le livre: La Sri Isopanisad.

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