Śrīmad-Bhāgavatam 2.4.3-4
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Los Angeles, 27 juin 1972
C'est la réalité. Ici, le service se poursuit, mais le maître et le serviteur ne sont pas satisfaits. Mais il existe une autre plate-forme, le monde spirituel, où le service rendu satisfait immédiatement le maître et le serviteur. Tasmin tuṣṭe jagat tuṣṭaḥ. Le même exemple. Tout comme si (vous) mettez vos aliments dans l'estomac, alors l'estomac est satisfait et tous les serviteurs, les mains, les jambes et les autres qui acquièrent leurs aliments et les mettent dans la bouche, ils sont également satisfaits, automatiquement. Les mains, les jambes, les doigts, les yeux, toutes les parties de mon corps sont immédiatement satisfaites. Yathā prāṇopahārāc ca yathendriyāṇām. En ce moment, dans l'existence matérielle, nous essayons d'être satisfaits. C'est aussi... L'exemple est là. Un enfant pleure. Vous lui donnez quelque chose de mangeable, il le met dans sa bouche et il est satisfait, il ne pleure plus. De même, si nous voulons être satisfaits, alors, comme il est dit ici, saṁsthāṁ vijnāya sannyasya karma trai-vargikam, abandonnez ceci, saṁsthām, saṁsthāṁ vijnāya ...
Saṁsthām signifie la mort. La mort est sûre. La mort est la meilleure garantie que... "Aussi sûr que la mort". Personne ne peut dire : "Je peux éviter la mort." C'est un fait. Donc, celui qui comprend que "je vais devoir mourir"... Les gens ne comprennent pas. Chacun pense qu'il ne mourra pas. Il ne mourra pas. C'est ce qu'on appelle māyā. Il voit que tout le monde meurt, mais il continue à penser qu'il ne mourra pas ou qu'il vivra des millions d'années, qu'il n'est pas question de mourir. Il n'est pas question de mort". Mais c'est un fait. Vous pouvez être avancé en science, mais lui, cette mort est certaine. C'est un fait. C'est pourquoi il est conseillé ici que saṁsthāṁ vijnāya, celui qui est réellement intelligent, sache qu'il mourra. Mais les karmīs, les vauriens, savent aussi qu'ils mourront - du moins, ils l'acceptent théoriquement - mais ils veulent profiter au maximum, puisque la mort ne vient pas. Telle est la condition actuelle de la société. Il sait qu'il mourra. "Alors, tant que mes sens sont là, laissez-moi les satisfaire.