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15.8
VERSET 11-12

 

cintam aparimeyam ca
pralayantam upasritah
kamopabhoga-parama
etavad iti niscitah

asa-pasa-satair baddhah
kama-krodha-parayanah
ihante kama-bhogartham
anyayenartha-sancayan

 

TRADUCTION

Jouir des sens jusqu'au dernier moment, tel est, croient-ils, l'impératif majeur pour l'homme. Aussi leur angoisse ne connaît-elle pas de fin. Enchaînés par des centaines, par des milliers de désirs, par la concupiscence et la colère, ils entassent des richesses par voies illicites, pour satisfaire l'appétit de leurs sens.

 

TENEUR ET PORTEE

Le plaisir des sens représente, pour les êtres démoniaques, le but ultime de la vie, auquel ils s'accrochent jusqu'à l'instant de la mort. Ils ne croient pas en la vie après la mort, ni que l'être doive revêtir différentes sortes de corps, déterminés par son karma, ses actes en ce monde. Leurs projets pour l'avenir, qu'un après l'autre sans se lasser ils élaborent, n'aboutissent jamais. Nous avons nous-mêmes connu un tel homme qui, à l'instant même de mourir, demanda à son médecin de prolonger sa vie de quatre années, pour qu'il puisse achever la réalisation de ses projets. Cet insensé ignorait, comme ses semblables, qu'un médecin n'a pas le pouvoir de prolonger la vie, fût-ce d'un seul instant. Quand vient le temps de la mort, les désirs du mourant n'entrent pas en considération. Les lois de la nature ne lui accordent pas une seconde au-delà du temps dont il devait jouir.

L'homme démoniaque, sans foi en Dieu, sans foi en l'Ame Suprême qui l'habite, s'adonne à toutes sortes d'actes coupables dans le seul but de jouir des sens. Il ne sait pas que dans son coeur se trouve un témoin: l'Ame Suprême, qui observe l'âme distincte en ses actes. Comme l'enseignent les Ecritures védiques, et plus précisément les Upanisads, deux oiseaux sont perchés sur un arbre: l'un, actif, jouit ou souffre des fruits de l'arbre, l'Autre l'observe. Mais l'être de nature démoniaque n'a aucune connaissance des Ecrits védiques, pas plus qu'il n'y attache foi; il se sent donc libre d'agir à sa guise pour la satisfaction de ses sens, et peu lui importent les conséquences de tels actes.

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare

Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

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