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15.11

 

En cet âge, le sankirtana-yajna, le chant du Saint Nom, est plus important que les rites védiques.

Yamaraja dit aux Yamadutas: "Du fait qu'ils sont égards par 1'énergie d'illusion de Dieu, la Personne Suprême, Yajnavalkya, Jaimini et autres compilateurs des textes religieux ne peuvent pas connaître la religion secrète, confidentielle, des douze mahajanas. Ils ne peuvent comprendre la valeur spirituelle et absolue du service de dévotion ou du chant du mantra Hare Krishna. Du fait que leur mental s'attache aux rites mentionnés dans les védas - plus particulièrement clans le Yajur-veda, le Sama-veda et le Rig-veda - leur intelligence s'est émoussée. Ils s'affairent donc à réunir les ingrédients nécessaires à I'accomplissement de rites qui ne confèrent que des bénéfices temporaires, comme l'accès à Svargaloka où ils pourront jouir de plaisirs matériels. Ils ne sont pas attirés par le Mouvement du sankirtana, mais s'intéressent plutôt au dharma, à l'artha, au kama et à la moksa."

 

Étant donné qu'on peut facilement atteindre la plus haute perfection en chantant le Saint Norn du Seigneur, certains se demanderont pourquoi il existe tant de cérémonies rituelles védiques et pourquoi les gens sont attirés par elles. Le présent verset répond à cette question. Comme l'enseigne la Bhagavad gita (15.15), le véritable but de 1'étude des Vedas est de nous conduire aux pieds pareils-au-lotus de Krishna (vedais ca sarvair aham eva vedyah). Malheureusement, les hommes dénués d'intelligence et séduits par la grandeur des yajnas védiques désirent assister à de fastueux sacrifices ; ils veulent entendre réciter des mantras védiques et voir dépenser d'énormes sommes pour de telles cérémonies. Nous-mêmes devons parfois nous plier aux rites védiques pour contenter ces sots. Récemment, lors de l'inauguration de notre grand temple de Krishna-Balarama à Vrindvana, nous avons dû faire célébrer des rites védiques par les brahmanas locaux, car les habitants de Vrindavana, et plus parficuli6rement les smarta-brahmanas, refusaient de considérer des Européens et des Américains comme des brahmanas authentiques. Aussi avons-nous dû recourir aux services de brahmanas locaux pour accomplir de coûteux yajnas. Mais malgré tous ces yajnas, les membres de notre Mouvement accomplirent un sankirtana retentissant accompagné de mridangas, et à mon sens ce sankirtana était plus important que les rites. Cérémonies védiques et sankirtana se déroulaient simultanément, les premières à l'intention des personnes ; attirées par la possibilité d'être ainsi élevées jusqu'aux planètes édéniques, tandis que le second s'adressait aux purs bhaktas ne se souciant que de satisfaire Dieu, la Personne Suprême. Si cela n'avait tenu qu'à nous, nous aurions simplement accompli le sankirtana, mais alors les habitants de Vrindavana n'auraient pas pris au sérieux la cérémonie d'inauguration et d'installation des murtis. Ainsi que l'explique notre verset, les cérémonies védiques sont faites pour ceux dont l'intelligence a été émoussée par le langage fleuri des Védas, où sont décrites les activités intéressées destinées à élever une personne jusqu'à une planète supérieure. Tout particulièrement en cet âge de Kali, le sankirtana suffit à lui seul. Si, dans les différentes parties du monde, les membres de nos temples continuent simplement de pratiquer le sankirtana devant la murti, particulièrement devant Sri Chaitanya Mahaprabhu, ils derneureront parfaits. Aucune autre pratique n'est nécessaire. (S.B. 6.3.25)

 

Sukracarya dit à Sri Vishnou : "La prononciation des mantras et l'observance des principes régulateurs peuvent comporter des imperfections, de même que le moment, l'endroit, la personne et les ingrédients. Mais quand on chante le Saint Nom de Ta Grâce, tout devient parfait."

 

Sri Chaitanya Mahaprabhu insistait sur le verset suivant:

harer nama harer nama harer namaiva kevalam kalau nasty eva nasty eva nasty eva gatir anyatha

 

"Chante le Saint Nom du Seigneur, car en cet âge de querelle et d'hypocrisie, il n'existe pas d'autre moyen, pas d'autre moyen, pas d'autre moyen." (Brihan-naradiya Parana 38.126)

 

En cet âge de Kali, il est extrêmement difficile d'accomplir parfaitement les cérémonies religieuses védiques ou les sacrifices. Personne pour ainsi dire ne peut chanter les mantras védiques avec une prononciation parfaite ou réunir les ingrédients nécessaires A 1'exécution des sacrifices. Le sankirtana, le chant constant du Saint Nom du Seigneur, est donc le sacrifice recommandé pour cet âge. (S.B. 11.5.32). Au lieu de perdre leur temps à accomplir des rites védiques, les hommes intelligents, qui possèdent assez de matière grise, devraient adopter le chant du Saint Nom et accomplir ainsi un sacrifice parfait. J'ai vu de nombreux chefs religieux attachés à l'accomplissement des yajnas qui dépensaient des milliers de roupies pour des rituels imparfaits. Ceci doit servir de leçon à ceux qui accomplissent en vain ces sacrifices défectueux. Nous devrions suivre le conseil de Sri Chaitanya Mahaprabhu. Sukracarya, bien qu'il fût un brahmane strict attaché aux rites, admit néanmoins : "Seigneur, le chant continuel de Ton Saint Nom rend tout parfait." Dans le Kali-yuga, les cérémonies védiques ne peuvent être accomplies aussi parfaitement que jadis. Srila Jiva Goswami a donc expliqué que bien que l'on doit veiller à suivre tous les principes régissant chaque activité spirituelle - en particulier dans le culte de la murti -, il reste toujours un risque d'erreur, et il recommande de compenser ce risque par le chant du Saint Nom de Dieu, la Personne Suprême. Dans notre Mouvement pour la Conscience de Krishna, nous insistons donc particulièrement sur le fait de chanter le maha-mantra Hare Krishna au cours de toutes les activités. (S.B. 8.23.16)

Tiré du livre le Namamrita traduit par Priya Bhakta dasa.

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