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bg.4,5(103)
 

Une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire

 

VERSET 9

brahmana uvaca
tvayoditam vyaktam avipralabdham
bhartuh sa me syad yadi vira bharah
gantur yadi syad adhigamyam adhva
piveti rasau na vidam pravadah

TRADUCTION

Le savant brahmana Jada Bharata déclara:

Cher roi et héros, tout ce que tu as dit en te moquant de moi est bien vrai. En réalité, tes paroles ne sont pas simplement des reproches: c'est en effet le corps qui porte la charge, et celle-ci n'est pas mienne car je suis l'âme spirituelle. Tes propos ne sont donc pas contradictoires puisque je suis distinct de mon corps; ce n'est pas moi qui porte le palanquin, mais ce corps. Ainsi que tu l'as mentionné, il est certain que je n'ai pas peiné à porter le palanquin, car je suis détaché de mon corps. Tu m'as en outre accusé de faiblesse et d'inefficacité, et ces paroles conviennent tout à fait à une personne ignorant que le corps et l'âme forment deux entités distinctes. Le corps peut être gras ou maigre, mais aucun homme de savoir ne parlerait de l'âme spirituelle en ces termes. Mais comme, en tant qu'âme, je ne suis ni gras ni maigre, tu as aussi raison de dire que je ne suis pas très robuste. En outre, si l'objet de ce voyage et la route qui y conduit étaient miens, je connaîtrais certes bien des difficultés; mais comme ils n'ont trait qu'à mon corps et non à moi-même, je n'en éprouve aucune.

TENEUR ET PORTEE

La Bhagavad-gita enseigne qu'un être humain doué d'un haut savoir spirituel ne se trouve aucunement affecté par les joies et les peines qui touchent le corps matériel. Ce dernier est entièrement distinct de l'âme spirituelle; en conséquence, ses joies et ses peines ne sont que superficielles. La pratique de l'austérité et de l'ascèse doit permettre de comprendre la distinction qui existe entre le corps et l'âme, ainsi que la façon dont cette dernière peut transcender les joies et les peines corporelles. Jada Bharata avait véritablement atteint le niveau de la réalisation spirituelle. Il était complètement au-delà de la conception corporelle de l'existence. Il adopta donc immédiatement ce point de vue et persuada le roi que toutes les critiques que celui-ci avait formulées à l'égard de son corps ne s'appliquaient aucunement à lui en tant qu'âme spirituelle.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.10)

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