Śrīmad-Bhāgavatam 1.7.30-31
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Vṛndāvana, 26 septembre 1976
C'est le processus en cours. Bhūtvā bhūtvā pralīyate [Bg. 8.19]. Ce monde matériel, de cette façon, parfois il est manifesté et parfois il n'est pas manifesté. L'énergie est là, mais le monde matériel signifie que l'énergie est tantôt manifestée, tantôt non manifestée. Nous sommes donc dans ce monde matériel. Pas seulement. Nous changeons de corps, l'un après l'autre après quelques années... Cela dépend également de nos différentes formes de vie. Un petit insecte peut vivre quelques minutes, d'autres quelques heures, d'autres quelques jours, d'autres quelques mois, d'autres quelques années. Chaque année, nous vivons, nous les êtres humains, pendant cent ans, et les demi-dieux, pendant dix mille ans.
Mais où que vous viviez, que ce soit en tant qu'insecte ou en tant que demi-dieu, vous ne pouvez pas échapper au processus de janma-mṛtyu-jarā-vyādhi [Bg. 13.9]. On ne peut y échapper. Que l'on devienne un petit insecte ou que l'on devienne aussi puissant que le Seigneur Brahmā, on doit mourir. Il n'y a pas d'échappatoire. Brahmā a le plus grand nombre d'années à vivre. Sa vie est... Nous avons calculé dans la Bhagavad-gītā que sahasra-yuga-paryantam ahar yad brahmaṇo viduḥ [Bg. 8.17]. Sahasra-yuga. Un yuga signifie quarante-trois lakhs d'années multipliés par mille. C'est la durée d'un jour de Brahmā. Ahar rātri signifie du matin au soir. Du matin au soir, c'est le sahasra-yuga, mille fois quarante-trois lakhs d'années. De même pour la nuit. Le jour et la nuit deviennent un seul jour. De même, un mois, puis douze mois, une année, soit cent ans. Il y a donc une différence entre nos cent ans et ses cent ans. De même, les cent ans de la fourmi et mes cent ans sont différents.