Śrīmad-Bhāgavatam 2.4.2
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Los Angeles, 26 juin 197
Par conséquent, lorsque Prahlāda Mahārāja s'est vu offrir une bénédiction matérielle, il a dit : "Mon cher Seigneur, que m'offrez-vous ? J'ai déjà vu toutes ces choses. Mon père était si puissant que même les demi-dieux étaient menacés par ses yeux rouges, et il étendait son influence sur tout l'univers. Mais Tu as mis fin à tout cela en une seconde. Alors pourquoi devrais-je demander de telles bénédictions ? Si Vous voulez me donner une bénédiction, engagez-moi dans un service de Votre serviteur. Voilà la vraie bénédiction. Caitanya Mahāprabhu a également recommandé : gopī-bhartuḥ pada-kamalayor dāsa-dāsānudāsaḥ [Cc. Madhya 13.80]. Devenir le serviteur du serviteur du serviteur de Kṛṣṇa. C'est le système paramparā. De cette façon, on peut abandonner l'attachement profond pour tout cela, notre création, nos attachements de développement, gṛha-kṣetra-sutāpta-vittaiḥ. À tout moment, toute cette production d'attachements peut être démantelée, et c'est ce qui est fait. Mais ils n'ont aucune connaissance. Ils n'ont aucune connaissance. Ils pensent qu'ils pourront jouir de cette expansion de l'attachement, ahaṁ mameti [SB 5.5.8]. Non, vous ne pouvez pas en profiter. Même si vous en profitez, ce n'est que pour quelques années.
Mais votre existence ne dure pas quelques années. Vous êtes éternels. Na hanyate hanyamāne śarīre [Bg. 2.20]. Vous ne mourrez pas après la destruction de ce corps. La mort signifie dormir pendant 7 mois. C'est tout. Ensuite, on obtient un autre corps. Dès que j'abandonne ce corps, j'entre dans le ventre d'une autre mère pour obtenir un autre corps. La mère crée le corps, et dès que le corps est prêt, il sort. La période pendant laquelle j'abandonne ce corps, j'entre dans l'utérus d'une mère, je fabrique un autre corps et j'en sors, dure environ sept mois. Pendant ces sept mois, nous ne savons pas ce qui se passe. C'est la mort. La mort signifie cela. Autrement, il n'y a pas de mort. L'âme spirituelle est éternelle. Nous ne savons donc pas quel est notre besoin éternel. Nous ne le savons pas. Il n'y a pas d'éducation de ce genre, et ces vauriens ne savent pas non plus qu'ils sont éternels. Ils pensent que "par chance, nous avons obtenu ce corps, d'une manière ou d'une autre, et dès que le corps est fini, tout est fini. Tant que ce corps est là, que les sens sont là, profitons de la jouissance des sens."