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10,12-13

 

 

Certains viennent au monde riches, beaux, en santé alors que d'autres arrivent en ce monde, pauvres, laids et malades. C'est en vertu de la destinée, ou des lois du karma, que l'on doit connaître la souffrance ou le plaisir. A titre d'exemple, si quelqu'un fait l'objet d'un jugement, il doit l'accepter, qu'il s'agisse d'une punition ou d'une récompense. De même, chacun se trouve assujetti au karma et à ses réactions.

La Bhagavad-gita dit au chapitre 18 verset 61: ''Le Seigneur Suprême Se tient dans le coeur de tous les êtres, ô Arjuna, et dirige leurs errances à tous, qui se trouvent chacun comme sur une machine, constituée d'énergie matérielle.''

Dieu, la Personne Suprême, le Paramatma, habite le coeur de tous les êtres et les dirige. Changeant de corps, l'être distinct oublie ses actes passés, mais le Paramatma, l'Ame Suprême, qui connaît le passé, le présent et le futur, témoigne de ses actes. Les êtres conditionnés se trouvent donc dirigés dans tous leurs actes par l'Ame Suprême. Sous la direction de l'Ame Suprême, ils obtiennent ce qu'ils méritent, sous Sa direction, ils sont portés par la machine du corps, constituée d'énergie matérielle. Aussitôt que l'être est placé en un corps, il lui faut agir selon les conditionnements propres à ce corps. Un homme au volant d'une voiture rapide ira certes plus vite qu'un autre moins bien pourvu, même si les deux conducteurs sont de même force, de même nature, comme les êtres vivants. Pareillement, sous l'ordre de l'Etre Suprême, la nature matérielle façonne, pour un être particulier, un corps particulier, qui lui permet d'agir selon les, désirs de sa vie précédente. Les êtres n'ont pas toute indépendance. Nul ne doit se croire indépendant de Dieu, la Personne Suprême, car tous demeurent constamment sous le contrôle du Seigneur.

Les lois du karma et de la réincarnation sont tellement bien ajustées qu'à la mort de chaque corps matériel, la nature a déjà prévu un autre corps convenant tout à fait au karma de l'âme et dans lequel elle pourra renaître. "Ce sont les pensées, les souvenirs de l'être à l'instant de quitter le corps qui déterminent infailliblement sa condition future." (B.g., VIII.6) L'âme qui est parvenue à prendre conscience de son moi spirituel et qui accède au monde spirituel éternel, n'est nullement obligée ni désireuse, de réapparaître en ce monde matériel éphémère où règnent la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Tenter de comprendre le phénomène de la réincarnation au moyen de la régression à des vies antérieures semble avoir démontré par certains exemples, qu'une même âme peut habiter différents corps à différents moments; cette connaissance revêt un certain intérêt. Néanmoins, cette méthode pour obtenir des renseignements n'est, tout au plus, qu'une tentative rudimentaire pour élucider un phénomène complexe et précis. La recherche du sensationnel à tout prix et l'excès de simplification qui caractérisent un si grand nombre de ces expériences, ont pour effet de faire sérieusement douter de la valeur et de l'utilité d'informations tendant à expliquer l'extrême complexité de la question de la réincarnation.

Demeure-t-on toujours au stade humain? Selon un autre mythe répandu au sujet de la réincarnation, l'âme, une fois quelle a obtenu une forme humaine, se réincarne toujours, lors de la vie suivante, dans un corps humain et ne retourne plus jamais parmi les espèces inférieures. Il est possible que, nous nous réincarnions en tant qu'êtres humains, mais également sous la forme de chiens, de chats, de porcs ou d'autres espèces inférieures. L'âme, toutefois, bien qu'elle puisse revêtir des corps supérieurs ou inférieurs, demeure la même. Dans tous les cas, en vertu des lois immuables du karma, la conscience que l'être développera en lui au cours de cette vie déterminera le corps qu'il aura à revêtir. La Bhagavad-gita, le livre qui fait le plus autorité en matière de réincarnation, énoncée par Dieu Lui-même, explique avec clarté que "celui qui meurt sous l'emprise de l'ignorance renaît dans le monde animal." (B.g., XIV. 15) Il n'existe aucune preuve clinique, scientifique ou scripturaire qui donne raison à la conception d'après laquelle, une fois atteint le niveau humain, il est impossible de retomber à nouveau parmi les espèces inférieures. Cette idée s'oppose aux véritables principes de la réincarnation, que des millions de gens ont compris depuis la plus haute antiquité.

 La Bhagavad-gita enseigne que les lois du karma contraindront les hommes qui ne s'enquièrent pas de leur nature supérieure, non physique, à subir le cycle des morts et des renaissances, et ainsi à revêtir des formes soit humaines, soit animales -parfois même celles de végétaux ou d'insectes. Ce sont les multiples réactions du karma de nos vies précédentes et de notre vie actuelle qui détermine notre existence en ce monde matériel, et le corps humain constitue la seule porte de sortie par laquelle l'âme conditionnée par la matière pourra s'échapper. Celui qui sait tirer parti de la forme humaine peut résoudre tous les problèmes de l'existence (la naissance, la mort, la maladie et la vieillesse) et rompre le joug de l'incessant cycle des réincarnations. Toutefois, si une âme ayant évolué jusqu'à la forme humaine, gaspille sa vie en se livrant à des actions visant uniquement à satisfaire les sens, elle pourra facilement produire assez de karma en cette vie, pour demeurer prisonnière du cycle des morts et des renaissances pendant d'innombrables existences encore -et pas nécessairement en tant qu'êtres humains...

Sri Krsna dit: "Les sots ne peuvent comprendre comment l'être quitte son corps, pas plus qu'ils ne peuvent déterminer quelle sorte de corps ils devront revêtir sous le charme des gunas. Mais ceux dont les yeux ont été ouverts par le savoir peuvent avoir conscience de toutes ces vérités. " Celui dont les efforts portent sur le domaine de la transcendance et qui est pleinement conscient de son moi spirituel, voit toutes ces choses très clairement; les autres, ignorant leur identité réelle, demeurent aveugles en dépit de toute tentative. Une âme assez heureuse pour obtenir un corps humain doit donc sérieusement s'efforcer d'arriver à cette prise de conscience de son moi spirituel; elle pourra ainsi comprendre le principe le la réincarnation et se libérer de la répétition des morts et des renaissances. Nous ne pouvons nous permettre d'agir autrement!

Cependant, celui qui devient un bhakta n'est plus destiné à mourir d'après la limite qui lui est fixée pour son existence. Chaque existence est limitée dans le temps, mais la longévité du bhakta peut être augmentée par la miséricorde du Seigneur, Lui qui peut neutraliser les suites de notre karma. Ainsi que le déclare la Brahma-samhita (5.54): karmani nirdahati kintu ca bhakti-bhajam -un bhakta ne subit pas les lois du karma. Aussi, même la mort qui lui était destinée à un moment donné peut être évitée par la miséricorde, immotivée du Seigneur Suprême. Dieu protège Son dévot même contre le danger extrême de la mort.

Compilation par Aprakrita Dasa.

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