SRIMAD-BHAGAVATAM
CHANT 3 CHAPITRE 30 Sri Kapila décrit les actes
intéressés néfastes.
jivatas cantrabhyuddharah
sva-grdhrair yama-sadane sarpa-vrscika-damsadyair dasadbhis catma-vaisasam
krntanam cavayavaso
gajadibhyo bhidapanam patanam giri-srngebhyo rodhanam cambu-gartayoh
yas tamisrandha-tamisra
rauravadyas ca yatanah bhunkte naro va nari va mithah sangena nirmitah
L'existence matérielle repose sur la vie sexuelle. En effet, tous les matérialistes, contraints à de rudes tribulations au cours de leur lutte pour l'existence, fondent leur vie sur le plaisir charnel. C'est pourquoi la civilisation védique n'admet les activités sexuelles que d'une manière restreinte; elles ne sont destinées qu'aux couples mariés, seulement dans le cadre de la procréation. Ceux qui, à seule fin de satisfaire leurs sens, ont recours à l'union charnelle de manière illégale et illicite doivent s'attendre, hommes et femmes, à subir un sévère châtiment, que ce soit au cours de cette vie ou après la mort. En cette vie, ils peuvent être frappés par des maladies infectieuses telles que la syphilis et la gonorrhée, et après la mort, ainsi que nous le voyons dans ce passage du Srimad-Bhagavatam, ils sont susceptibles de connaître mille souffrances infernales. Le premier chapitre de la Bhagavad-gita condamne également avec force la vie sexuelle illicite, ajoutant que ceux qui engendrent des enfants par union illicite devront aller en enfer. Et c'est ce que confirme ici le Srimad-Bhagavatam en disant que de tels malfaiteurs sont envoyés aux enfers du nom de Tamisra, Andha-tamisra et Raurava.
atraiva narakah svarga
iti matah pracaksate ya yatana vai narakyas ta ihapy upalaksitah
Ma chère mère, on dit parfois que l'homme connaît le ciel ou l'enfer sur cette planète même, car des châtiments infernaux y sont également visibles.
Il arrive que des incroyants refusent les enseignements des Ecritures concernant l'enfer, et qu'ils rejettent leurs descriptions authentiques. Sri Kapila confirme donc leur exactitude en disant qu'on peut même voir de telles conditions infernales sur terre; en effet, elles n'existent pas seulement sur la planète de Yamaraja. Là-bas, le pécheur obtient la possibilité de s'entraîner à vivre dans les conditions infernales auxquelles il sera soumis dans sa vie future, après quoi il renaît sur une autre planète pour y poursuivre son existence infernale. Par exemple, si un homme est condamné à vivre en enfer et à y ingurgiter des excréments et de l'urine, il devra tout d'abord s'y entraîner sur la planète de Yamaraja, après quoi il obtiendra un type de corps particulier, dans ce cas celui d'un porc, lui permettant de croire qu'il jouit de l'existence en mangeant des excréments. Ainsi qu'il a déjà été mentionné, dans toutes conditions, même la plus abominable, l'âme déchue se croit heureuse. Sinon, il lui serait impossible de connaître des conditions de vie aussi infernales.
evam kutumbam bibhrana
udaram bhara eva va visrjyehobhayam pretya bhunkte tat-phalam idrsam
L'erreur de la civilisation moderne tient à ce que l'homme ne croit pas en l'existence d'une vie future. Mais qu'il y croie ou non, cette vie existe bel et bien, et s'il ne mène pas une existence responsable, suivant les instructions des Ecritures autorisées, comme les Vedas et les Puranas, il devra souffrir. Dans les espèces inférieures, l'être n'est pas responsable de ses actes, car il est contraint d'agir d'une certaine façon; mais au stade évolué de la conscience humaine, si l'être n'assume pas la responsabilité de ses actes, il est assuré de connaître une existence infernale, telle que décrite dans ces pages.
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare |