Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 14 novembre, 2005
Prahlada Maharaja le saint fils d'Hiranyakasipu. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html
VERSET 54
Lorsque les précepteurs rejoignirent leur foyer pour s'acquitter de leurs devoirs domestiques, les camarades de classe de Prahlada Maharaja, qui étaient du même âge que lui, l'appelèrent afin qu'il profite de ces moments de liberté pour jouer.
TRADUCTION TENEUR ET PORTEE A l'heure du repas, lorsque les précepteurs s'absentaient de la classe, les élèves appelaient Prahlada Maharaja pour qu'il vienne jouer avec eux. Cependant, comme nous le verrons dans les versets qui suivent, Prahlada Maharaja n'avait guère envie de s'amuser. Il désirait plutôt utiliser chaque instant pour progresser dans la conscience de Krsna. C'est pourquoi, comme l'indiquent dans ce verset les mots krta-ksanaih, dès qu'une occasion se présentait à lui de prêcher la conscience de Krsna, Prahlada Maharaja employait son temps comme nous allons le voir, VERSET 55
Prahlada Maharaja, qui était vraiment la personne la plus érudite, s'adressa alors à ses camarades de classe dans un langage très doux. Souriant, il se mit à leur parier de la vanité du matérialisme. Faisant preuve à leur égard d'une grande bienveillance, il les instruisit comme suit.
TRADUCTION TENEUR ET PORTEE Le fait que Prahlada Maharaja souriait est très révélateur. Les autres élèves étaient très versés dans l'art de jouir de l'existence matérielle par le truchement de la religion intéressée, de la poursuite des richesses et de la satisfaction des sens; mais cela faisait rire Prahlada Maharaja, qui savait très bien que le vrai bonheur ne se trouve pas là, mais plutôt dans le développement de la conscience de Krsna. Le devoir de ceux qui marchent sur les traces de Prahlada Maharaja est d'enseigner au monde entier comment devenir conscient de Krsna et, par là, être véritablement heureux. Les gens à l'esprit matérialiste se conforment à ce qu'on appelle la religion; ils cherchent ainsi à obtenir des bénédictions qui leur permettront d'améliorer leur situation économique et de jouir de ce monde matériel en satisfaisant leurs sens. Mais les bhaktas comme Prahlada Maharaja se rient de leur stupidité en les voyant s'affairer tout au long d'une existence éphémère, sans la moindre connaissance de la transmigration de l'âme d'un corps à un autre. Les matérialistes s'acharnent à obtenir des biens éphémères, tandis que les êtres qui ont progressé dans le savoir spirituel, comme Prahlada Maharaja, n'éprouvent pas la moindre attirance pour un mode de vie matérialiste. Au lieu de cela, ils désirent être élevés à une vie éternelle de connaissance et de félicité. Or, comme Krsna Se montre toujours compatissant envers les âmes déchues, Ses serviteurs, ceux qu'on appelle les dévots de Krsna, se préoccupent également d'instruire l'humanité tout entière dans la conscience de Krsna. Les bhaktas perçoivent clairement l'erreur du matérialisme, et c'est pourquoi ils en sourient, considérant cette voie comme tout à fait vaine. Poussés par la compassion, néanmoins, ces bhaktas prêchent le message de la Bhagavad-gita partout dans le monde. VERSET 56-57
0 roi Yudhisthira, tous les enfants éprouvaient une profonde affection et un grand respect pour Prahlada Maharaja, et du fait de leur âge tendre, ils n'étaient pas encore trop pollués par les enseignements et les agissements de leurs précepteurs, attachés aux vices de la dualité et du confort corporel. Les jeunes garçons renoncèrent donc à leurs jouets et à leurs jeux pour s'asseoir autour de Prahlàda Mahàràja et l'écouter. Leur coeur et leurs yeux fixés sur bd, ils l'observaient avec beaucoup de sérieux. Prahlada Maharaja, lui, bien qu'issu d'une famille d'asuras, était un bhakta très avancé, et il désirait leur bien à tous; aussi les instruisit-il quant à la futilité de l'existence matérielle.
TRADUCTION TENEUR ET PORTEE Les mots bala adusita-dhiyah indiquent que les enfants, tous d'âge tendre, n'étaient pas aussi pollués que leurs pères par le matérialisme. En conséquence, tirant parti de l'innocence de ses camarades de classe, Prahlada Maharaja leur enseigna l'importance de la vie spirituelle et la vanité de l'existence matérielle. Bien que les précepteurs Sanda et Ainarka instruisaient tous leurs élèves dans les voies matérialistes de la religion intéressée, de la poursuite des richesses et de la satisfaction des sens, les jeunes garçons n'étaient pas encore trop gâtés. C'est donc avec une attention soutenue qu'ils écoutaient Prahlada Maharaja leur parler de la conscience de Krsna. Au sein de notre Mouvement pour la Conscience de Krsna, le guru-kula joue un rôle d'une extrême importance dans nos activités, car dès leur plus jeune âge, les garçons sont instruits dans la conscience de Krsna. Ils s'affermissent ainsi au plus profond de leur coeur, de telle sorte qu'à qu'il y a bien peu de chance pour qu'ils soient vaincus par les modes d'influence de la nature matérielle une fois qu'ils auront atteint l'âge mûr. Ainsi s'achèvent les enseignements de Bhaktivedanta sur le cinquième chapitre du septième Chant du Srimad-Bhagavatam, intitulé. "Prahlada Maharaja, le saint fils d'Hirapyakasipu. À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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