Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.

Voici la réaction de M. George Labonté, suite à l'article présenté dernièrement à cette adresse: http://www.vedaveda.com/radio/nouvelle5/036.html J'aimerais vous prévenir que tous les textes des abonnés(es) sont présentés tels qu'ils ont été reçus. Aucun changement n'a été apporté même si ceux-ci comportent des erreurs.

J'aimerais ajouter quelques détails sur le phénomène d'auto-combustion:
Gaston Bachelard, dans son livre «La psychanalyse du feu», page 152 et suivantes, énumère de tels cas qu'il extrait du livre «Essai sur le Calorique» publié en 1801 par Socquet «auteur réputé», mais il faut dire que tous ces cas sont attribués à une imbibition d'alcool forte et prolongée.

J'ai aussi lu dans «Le livre Tibétain de la vie et de la mort» de Sogyal Rinpoché que des maîtres tibétains se consument ainsi et que ce processus se produit pendant environ sept jours après leur mort. Je ne me souviens et n'ai pu retrouver la page où il raconte ceci.

Georges Labonté.

Hare Krishna M. Georges.

Je vous remercie d'avoir envoyé votre réaction. C'est toujours agréable de savoir que les abonnés(es) lisent les articles avec attention. Je veux dire aussi auparavant que je n'essaie de persuader qui que ce soit à ce sujet mais je voulais surtout faire un rapprochement avec la Bhagavad-gita et le Srimad-Bhagavatam. Il est toujours surprenant de voir, que, dans ces livres on y trouve des sujets forts intéressants et qui sont toujours très actuels, même si les Vedas ont été remis il y a plusieurs milliers d'années. Dans la recherche que j'ai fait à ce propos, j'ai aussi trouvé ces points intéressants que je partage avec vous.

Aussi, grâce à la participation d'une amie dévote, vous retrouverez à la fin de cet article un autre exemple de combustion spontanée dans le Srimad-Bhagavatam, (4.4.27) L'histoire de Sati.

Au XIXème siècle on a d'abord avancé la théorie que le cas de la combustion spontané ne touchait que les alcooliques et que c'était une punition divine. Certaines expérimentations ont prouvé que la chair imbibée d'alcool cesse de brûler quand il ne reste plus d'alcool.

Un médecin légiste américain, le docteur Dixon Mann, émit l'hypothèse que ces cas de combustion humaine spontanée s'expliqueraient par l'état d'imbibition alcoolique particulièrement prononcée des victimes. Une étincelle suffirait à enflammer les victimes. Il admit cependant que de nombreux cas de combustions spontanés ne concernent pas cette théorie puisque des victimes ne buvaient pas d'alcool.

Une théorie est établie par certains scientifiques. Ils émettent l'hypothèse une sorte de dissolution physique due à la prise de certains médicaments. Cette théorie est facilement réfutée. Les enquêtes relatives aux cas de combustions humaines spontanées ont souvent montré que les victimes ne suivaient aucun traitement au moment des faits.

Certains prétendent que les cas de combustions spontanés sont reliés au vouloir de suicide des victimes. Il y a deux cas qui confirment cette théorie. Le 13 décembre 1959, Billy Peterson, vingt-sept ans, décide d'en finir avec la vie en s'asphyxiant au gaz d'échappement, qu'il détourne du moteur vers l'intérieur de sa voiture. Retrouvé un peu plus tard, son état physique inquiétera les enquêteurs : alors qu'il était brûlé au troisième degré, ses vêtements et ses sous-vêtements étaient presque intacts. Le 18 septembre 1952, Glen Denney, quarante-six ans, se suicide en se tranchant les poignets. On l'a retrouvé carbonisé, alors que rien n'avait brûlé dans la pièce. " Le corps a prit feu pour une raison inconnu, alors qu'il tentait de se suicider ", a conclu le rapport des policiers.

On a également prétendu que les victimes avaient pris feu tout naturellement, en s'approchant trop d'une cheminée. Ce qui n'explique pas la moitié des cas du passé et encore moins ceux d'aujourd'hui.

Voici un autre exemple sur le sujet de l'auto-combustion puisé dans le Srimad-Bhagavatam.

"Sati porta toute sa méditation sur les vénérables pieds pareils-au-lotus de Siva... Elle se purifia ainsi de toute trace de péché et quitta son corps sous l'effet de sa méditation sur le feu."

Aprakrita dasa