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Le Grand Antonio, cet homme qui pouvait tirer en même temps quatre autobus pleins de passagers, porter six hommes sur ses épaules et retenir deux Jeeps de chaque main, a été victime hier d'un arrêt cardiaque dans un marché d'alimentation de la rue Beaubien à Montréal, à quelques pas de son domicile.

De son vrai nom Antonio Barichievich, l'homme de 77 ans a été transporté d'urgence à l'hôpital et il est décédé hier.

Il a été retrouvé inerte sur le sol d'un marché d'alimentation où il avait l'habitude de faire ses emplettes. Les ambulanciers ont effectué des manoeuvres de réanimation avant de l'emmener en ambulance. Un technicien ambulancier a poursuivi le massage cardiaque jusqu'à l'hôpital.

Le grand Antonio mesurait près de 2 m et pesait plus de 250 kg. L'homme fort du Québec, connu mondialement, était originaire de Sibérie. Il a immigré au Canada après la Deuxième Guerre mondiale. Il était connu de tous et il n'était pas rare de le voir sur la rue, vendre des photos de lui-même, tirant des autobus.

Cette nouvelle, pour dire que personne n'échappe à la mort aussi puissant que nous pouvons être. La mort vient sans avertir et prend tout au passage. Un jour, elle viendra pour chacun de nous et ce peu importe ce que nous sommes en train de faire. Entre le moment, où je pense aller chercher un verre d'eau et le temps de m'y rendre, elle peut venir me chercher. Elle est imprévisible.

Il faut comprendre cependant, que la mort n'est qu'un moment à passer et que nous ne mourons pas réellement. Nous laissons ce corps que nous avons habité pendant quelques années pour en reprendre un nouveau. Krishna enseigne dans la Bhagavad-gita (2.13): "A l'instant de la mort, l'âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu'elle est passée, dans le précédent, de l'enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse, ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle." Et Il ajoute ensuite: (2.18) - Seul le corps matériel de l'être éternel et indestructible connaît l'anéantissement. Le corps de matière est donc périssable, tandis que la vie qui l'anime est nitya, éternelle. A chacun de ces changements de corps nous nous identifions à notre nouvelle vie. Nous pensons, je suis blanc, je suis noir, je suis Canadien, je suis Russe, je suis Français. Mes parents sont mes vrais parents, mes amis sont mes vrais amis, mes frères sont mes vrais frères, mes soeurs sont mes vraies soeurs, mais tout ceci est faux. Tout n'est que temporaire et n'est pas la réalité. Voici ce que dit la Bhagavad-gita à ce sujet. Les maîtres de la vérité ont conclu à l'éternité du réel et à l'impermanence de l'illusoire, et ce, après avoir étudié leur nature respective. B.G. chap 2 verset 16 Ce qui en d'autres mots, veut dire que tout ce qui est illusion est temporaire comme les amis, les frères et soeurs, les parents que nous côtoyons en cette vie, tandis que tout ce qui dure éternellement est la réalité, car rien ne change.

Notre vraie identité est éternelle, notre vraie demeure est le monde spirituel, là où rien n'est temporaire mais rempli d'éternité. Pour bien comprendre ces choses et retourner dans notre varie demeure il faut réciter le maha-mantra: Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare qui a pour fonction de nous aider à respiritualiser notre conscience.

Par Aprakrita dasa.