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Mercredi le 5 mars, 2003

Faire souffrir un autre être.

Voici une photo prise en Angleterre par mon ami Philippe Auliac, qu'il a bien voulu partager avec les abonnés de la Nouvelle du Jour. Bien entendu, cette photo est très d'actualité. Nos dirigeants qui prétendent prendre soin des gens ont jusqu'à maintenant trouvé des armes pour les tuer et ce, de façon colossale. L'administration du président Bush aux États-Unis depensera $343.2 milliards cette année dans le Department de la Defense et les armes nucléaires. Imaginez cette somme servant à aider le peuple au lieu de tuer les gens. Cet homme sur la photo ne serait pas en train de dormir sur la rue. Il est dit dans les Ecritures que les dirigeants doivent veiller au bien être de tous ses concitoyens incluant aussi les animaux qui font parti aussi de ce monde. Ils sont comme nous des entités vivantes et nous devons en prendre soin.

Voici ce que dit le Caitanya Caritamrita à ce propos. Faire souffrir inutilement un autre être vivant vaut d'être à coup sûr puni par les lois de la nature en ayant à subir une souffrance équivalente. Que dire, de l'homme civilisé qui tue régulièrement tant d'animaux dans les abattoirs pour maintenir sa prétendue civilisation, se servant de méthodes scientifiques et de machines sophistiquées! On ne peut estimer les souffrances qui l'attendent! Les hommes soi-disant civilisés se considèrent très avancés dans le domaine de l'éducation, mais ils ne connaissent rien des lois rigoureuses de la nature. Les lois de la nature veulent que quiconque ôte la vie se voit ôter la sienne. Il est difficile d'imaginer les souffrances qui attendent les propriétaires d'abattoirs, non seulement dans cette vie-ci mais dans la prochaine. Ni vivre, ni mourir n'est souhaitable à un chasseur ou à un meurtrier. S'il vit, ses actes pécheurs continuent de s'accumuler et lui préparent une prochaine vie plus remplie encore de souffrances. S'il meurt, il commence immédiatement à subir son châtiment. Voilà pourquoi il lui est recommandé de ne pas vivre, ni mourir.

En tant qu'adeptes des principes védiques, nous acceptons tout à fait ces propos. Il va de notre devoir de veiller à ce que personne ne souffre à cause de ses actes pécheurs. La Bhagavad-gita désigne les fourbes à l'esprit obscurci du nom de màyayàparta-jnanah, expression indiquant que, bien que superficiellement instruits, leur savoir leur est extorqué par maya, l'illusion. De telles personnes sont de nos jours à la tête de la société. Le Srimad-Bhagavatam les décrit de la façon suivante: andhà yathandhair upaniyamànàh - des aveugles conduisant d'autres aveugles. Ceux qui suivent de tels dirigeants devront eux aussi connaître des souffrances illimitées dans le futur. Et tout cela a lieu malgré le prétendu progrès de la société. Qui peut se dire en sécurité? Qui peut se dire heureux? Qui ne connaît jamais aucune anxiété?

Rédigé par Aprakrita dasa sous l'inspiration de A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada.

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