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L'histoire du roi Bharata. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici. VERSET 14
atha ta enam anavadya-laksanam avamrsya bhartr-karma-nispattim
manyamana baddhva rasanaya candika-grham upaninyur muda vikasita- vadanah. TRADUCTION
Les hommes de main du chef des brigands estimèrent que Jada Bharata possédait toutes les caractéristiques d'un homme-animal; aussi décidèrent-ils qu'il, constituait une offrande de premier choix pour le sacrifice envisagé par leur maître. Le visage radieux, ils ligotèrent Jada Bharata et l'amenèrent au temple de la déesse Kali.
TENEUR ET PORTEE De nos jours, dans certaines régions de l'Inde, on sacrifie encore à la déesse Kali des hommes avilis au rang de l'animal. Cependant, seuls des sudras et des brigands accomplissent des sacrifices de ce genre. Leur unique préoccupation est de dépouiller les riches, et c'est afin de réussir leurs expéditions qu'ils font de telles offrandes à la déesse Kali. Il convient de remarquer qu'ils n'offrent jamais en sacrifice un homme qui jouit de toutes ses facultés. Dans son corps de brahmana, Bharata Maharaja semblait sourd et muet, bien qu'il fût l'homme le plus intelligent du monde. Quoi qu'il en soit du fait qu'il était totalement soumis à Dieu, la Personne Suprême, il ne changea pas son attitude et ne protesta nullement lorsqu'on l'amena devant la divinité afin de le sacrifier. Comme nous l'avons vu dans les versets précédents, Jada Bharata était très vigoureux et il aurait aisément pu empêcher les brigands de le ligoter, mais il n'en fit rien; il s'en remit simplement au Seigneur Souverain pour sa protection. Srila Bhaktivinoda Thakura décrit l'abandon au Seigneur Suprême en ces termes:
marabi rakhabi--yo iccha tohara nitya-dasa-prati tuya adhikara "Mon Seigneur, maintenant je m'abandonne à Toi; je suis Ton serviteur éternel, et si Tu le désires, Tu peux me tuer ou me protéger, comme il Te plaira. Quoi qu'il arrive, je Te reste pleinement soumis." VERSET 15
atha panayas tam sva-vidhinabhisicyahatena vasasacchadya bhusanalepa-
srak-tilakadibhir upaskrtam bhuktavantam dhupa-dipa-malya-laja- kisalayankura-phalopaharopetaya vaisasa-samsthaya mahata gita-stuti- mrdanga-panava-ghosena ca purusa-pasum bhadra-kalyah purata upavesayam asuh. TRADUCTION
Ensuite, suivant un rituel de leur invention pour sacrifier un homme-animal, les brigands baignèrent Jada Bharata, le vêtirent de nouveaux habits, et le parèrent d'ornements convenant à un animal; ils enduisirent son corps d'huiles parfumées, puis le marquèrent de tilaka, de pulpe de santal et ils lui passèrent des guirlandes autour du cou. L'ayant nourri abondamment, ils l'amenèrent devant la déesse Kali, en offrant à celle-ci de l'encens, des lampes, des guirlandes, des graines rôties, de jeunes bourgeons, des pousses germées, des fruits et des fleurs. C'est ainsi qu'ils rendirent un culte à la divinité avant de mettre à mort l'homme-animal. Entonnant divers chants et récitant des prières tout en s'accompagnant de trompes et de tambours, ils firent asseoir Jada Bharata devant la divinité.
TENEUR ET PORTEE Dans ce verset, les mots sva-vidhina ("selon un rituel de leur invention") sont lourds de sens. Les sastras védiques disent bien que toute action doit être accomplie selon des principes régulateurs, mais ici ce verset nous apprend que les brigands avaient conçu leur propre méthode pour sacrifier un homme qui était proche de l'animal. Les sastras "tamasiques" donnent des instructions concernant les sacrifices d'animaux, comme la chèvre ou le buffle, devant la déesse Kali, mais nulle part il n'est mentionné qu'on peut immoler un homme, si stupide soit-il. C'étaient les brigands eux-mêmes qui avaient inventé cette forme de sacrifice, d'où l'emploi des mots sva-vidhina dans notre verset. De nos jours encore, de nombreux sacrifices sont accomplis sans tenir compte des Ecritures védiques. A Calcutta, par exemple, on faisait récemment de la publicité pour un abattoir en disant que c'était un temple de la déesse Kali. Dans leur stupidité, ceux qui mangent de la viande achètent leur nourriture dans ce genre de boutiques, pensant qu'il s'agit du prasada de la déesse Kali et que cette nourriture diffère ainsi de la viande ordinaire. Certes, les sastras font mention d'un sacrifice où l'on immole une chèvre ou un animal du même genre devant la déesse Kali, mais c'est à seule fin d'empêcher les gens de manger de la viande de boucherie et de devenir ainsi responsables de la mise à mort de l'animal dont ils vont consommer la chair. L'âme conditionnée a une propension pour les plaisirs charnels et la consommation de chair animale; aussi les sastras accordent-ils certaines concessions. En réalité, les sastras ne visent qu'à mettre un terme à toutes ces activités exécrables; mais pour réformer graduellement les mangeurs de viande et les coureurs de jupons ils soumettent leurs pratiques à certains principes régulateurs. À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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