Cliquez ici pour aller à la page principale.

Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici.


Lundi le 15 septembre, 2008.
L'histoire du roi Bharata.

Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.

VERSET 7

atha yaviyasi dvija-sati sva-garbha-jatam mithunam sapatnya upanyasya
svayam anusamsthaya patilokam agat.

TRADUCTION

Alors, la plus jeune femme du brahmana, après avoir confié à l'autre épouse ses jumeaux -le garçon et la fille- accepta volontairement la mort auprès de son mari, et partit pour Patiloka.

VERSET 8

pitary uparate bhratara enam atat-prabhava-vidas trayyam vidyayam eva
paryavasita-matayo na para-vidyayam jada-matir iti bhratur anusasana-
nirbandhan nyavrtsanta.

TRADUCTION

Les neuf demi-frères de Jada Bharata, qui considéraient ce dernier comme un simple d'esprit, renoncèrent à poursuivre les efforts de leur père maintenant décédé, lequel avait voulu lui donner une éducation complète. Quant à eux, quoique versés dans les trois Vedas -le Rg-veda, le Sama-veda et le Yajur-veda- qui encouragent fortement l'action intéressée, ils n'étaient guère éclairés spirituellement sur le service de dévotion offert au Seigneur, de telle sorte qu'ils ne pouvaient avoir conscience de la position élevée de Jada Bharata.

VERSET 9-10

sa ca prakrtair dvipada-pasubhir unmatta-jada-badhira-mukety
abhibhasyamano yada tad-anurupani prabhasate karmani ca karyamanah
parecchaya karoti vistito vetanato va yacnaya yadrcchaya vopasaditam
alpam bahu mrstam kadannam vabhyavaharati param nendriya-priti-
nimittam. nitya-nivrtta-nimitta-sva-siddha-visuddhanubhavananda-
svatma-labhadhigamah sukha-duhkhayor dvanda-nimittayor asambhavita-
dehabhimanah. sitosna-vata-varsesu vrsa ivanavrtangah pinah
samhananangah sthandila-samvesananunmardanamajjana-rajasa
mahamanir ivanabhivyakta-brahma-varcasah kupatavrta-katir upavitenoru-
masina dvijatir iti brahma-bandhur iti samjnayataj-jnajanavamato vicacara.

TRADUCTION

Les hommes dégénérés ne valent en fait pas mieux que des animaux; ils ne se distinguent d'eux que parce qu'ils se tiennent debout au lieu d'être à quatre pattes. Or, des individus de ce genre avaient coutume de traiter Jada Bharata de fou, de pauvre d'esprit et de sourd-muet. Ils le maltraitaient, mais celui-ci se comportait avec eux comme s'il était vraiment fou et sourd-muet, ou tout au moins faible d'esprit. Jamais il ne protestait, et il ne cherchait pas davantage à les convaincre qu'ils se trompaient à son sujet. S'il s'en trouvait pour lui demander d'agir de telle ou de telle façon, il se pliait à leurs désirs. Il acceptait et mangeait toute nourriture qu'il pouvait obtenir par la mendicité ou en guise de salaire, de même que tout ce qui lui venait naturellement, que ce soit en petite ou en grande quantité, qu'il s'agisse d'aliments savoureux, ou au contraire rassis et insipides. Il ne mangeait jamais rien pour la satisfaction de ses sens, car il se trouvait déjà libéré de toute conception corporelle de l'existence -qui incite une personne à accepter de la nourriture agréable ou désagréable. Sa conscience était immergée dans le service de dévotion purement spirituel, si bien que les dualités provenant d'une conception corporelle de l'existence n'avaient aucun emprise sur lui. En réalité son corps possédait autant de vigueur que celui d'un boeuf , et ses membres étaient très musclés. Il ne se souciait ni de l'hiver ni de l'été, pas plus que du vent ou de la pluie, et jamais il ne se couvrait le corps. Il couchait à même le sol, ne se mettait jamais d'huile sur la peau et jamais ne se baignait. Du fait que son corps n'était pas propre, son éclat et son savoir spirituels restaient voilés, tout comme la splendeur d'un joyau précieux que recouvre une gangue terreuse. Il ne portait pour tout vêtement qu'un pagne malpropre et que son cordon sacré, lui-même bien noirci. Comme ils pouvaient comprendre qu'il était issu d'une famille de brahmanas, les gens le traitaient de brahma-bandhu et d'autres noms du même genre. Insulté de la sorte, méprisé par les matérialistes, il errait çà et là.

TENEUR ET PORTEE

Srila Narottama Dasa Thakura chante: deha-smrti nahi yara, samsara-bandhana kuhan tara. Celui qui ne se soucie pas de subvenir aux besoins de son corps ou de le maintenir en bonne santé, et qui se trouve satisfait dans n'importe quelle situation, doit être fou ou libéré. En ce qui concerne Bharata Maharaja, apparu dans sa vie suivante sous les traits de Jada Bharata, il était parfaitement affranchi des dualités matérielles; il faisait partie des paramahamsas, ce qui explique qu'il ne se souciait pas de son bien-être corporel.

À continuer la semaine prochaine.
Tiré du Srimad-Bhagavatam. (Chant 5.9)

© Copyright. Tous droits réservés.


Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel.
ARCHIVES
Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare