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Jeudi le 3 juillet, 2008.
Lumières d'automne.
Illustration 9

Le spectacle pittoresque qu'offrent les rizières verdoyantes réjouit le cœur du pauvre fermier, mais il assombrit le visage du capitaliste qui vit en exploitant les agriculteurs miséreux.

EXPLORATION DU TABLEAU

Les pluies abondantes font prospérer les entreprises agricoles. Or, aucune profession n'est plus noble que l'agriculture, car elle favorise le bonheur, la richesse, la santé, l'intégrité et l'évolution spirituelle de la société, en vue d'une existence meilleure après la mort. Cette profession est l'apanage de la communauté vaisya, c'est-à-dire la classe marchande. La Bhagavad-gita définit précisément les occupations du vaisya comme étant l'agriculture, la protection des vaches et le commerce. Et lorsque Shri Krishna S'incarna à Vrindavane, il Lui plut d'apparaître comme le fils bien-aimé de parents vaishyas. Nanda Maharaj était un grand protecteur des vaches, et Krishna, étant son fils le plus cher, avait l'habitude de faire paître les troupeaux de Son père dans les bosquets avoisinants. Shri Krishna désirait ainsi nous enseigner par Son exemple personnel l'importance de la protection des vaches. On estime d'ailleurs que Nanda Maharaj possédait quelque 900 mille têtes de bétail, de sorte que Vrindavane regorgeait de lait et de beurre à l'époque de Krishna, il y a environ cinq mille ans. L'agriculture et la protection de la vache représentent donc un véritable don de Dieu pour l'humanité.

Le commerce, pour sa part, existe à seule fin de transporter les surplus alimentaires là où la production s'avère insuffisante. Mais lorsque les marchands deviennent trop avides et matérialistes, ils développent le commerce et l'industrie à grande échelle. C'est alors qu'ils attirent les pauvres fermiers vers d'insalubres villes industrielles avec le faux espoir d'un meilleur salaire. Ni l'industriel ni le capitaliste n'aiment voir le cultivateur rester paisiblement chez lui, satisfait de sa production agricole. Lorsque le fermier est comblé par la surabondance des aliments végétaux, le capitaliste devient en effet morose. Mais il n'en reste pas moins que l'humanité doit dépendre de l'agriculture et des récoltes pour sa subsistance.

Personne ne peut manufacturer du riz ou du blé, même dans une usine ultramoderne. L'industriel achète donc des villageois les aliments qu'il ne peut créer dans son usine. Le pauvre cultivateur accepte généralement une avance du capitaliste, en échange de quoi il lui vendra ses récoltes à un prix dérisoire. Par contre, si la production de céréales est abondante, la situation tourne à son avantage, et le capitaliste s'afflige alors de ne pouvoir l'exploiter.

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