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Jeudi le 26 juin, 2008.
Lumières d'automne.
Illustration 8

L'éclat verdoyant des nouvelles pousses d'herbe, les fleurs saisonnières, les " parapluies de grenouille ", les papillons et les autres manifestations variées de la saison des pluies présentent l'image parfaite d'une famille aisée qui s'enorgueillit de son patrimoine.

EXPLORATION DU TABLEAU

L'homme riche fait étalage de son opulence de plusieurs façons originales. Il possède le plus souvent une magnifique résidence garnie de meubles et tapis au goût du jour, entourée d'un jardin bien soigné, et située au cœur d'un vaste domaine. Il se déplace par ailleurs au volant de voitures rutilantes, équipées d'une radio diffusant des émissions d'actualité diversifiées et des chansons mélodieuses. Toutes ces possessions captivent leur propriétaire comme s'il se trouvait en pays de rêve.

Lorsque ce même homme ne possédait aucune de ces richesses, aussi dépouillé qu'une terre en friche, son comportement était sobre. Mais depuis qu'il jouit de tant de facilités matérielles, il oublie que tout en ce monde va et vient comme les saisons. Le Fort Rouge et le Taj Mahal, monuments d'une grande splendeur, ont été érigés par Shah Jahan, qui a depuis longtemps déjà quitté ces lieux, et bien d'autres encore y sont passé après lui, comme des fleurs saisonnières, qui tantôt se fanent et tantôt sont désertées par leur jardinier. Et les possessions matérielles ne sont rien d'autre. Ainsi le veulent les lois de la nature. Si, donc, nous sommes en quête d'une existence, d'une connaissance et d'une félicité permanente, nous devons les chercher ailleurs, loin de la saison pluvieuse qui fait naître mille objets de contemplation destinés à s'évanouir aussitôt qu'elle prend fin.

Les manifestations matérielles ne sont que des ombres de la réalité. On les compare à un mirage dans le désert. On ne trouve aucune trace d'eau dans le désert, mais dans sa sottise, le cerf poursuit une illusion en espérant étancher sa soif. L'eau existe bel et bien, mais nous ne la cherchons pas au bon endroit. En cela, le progrès de la civilisation matérialiste ressemble tout à fait à un mirage. Le cerf poursuit donc l'eau qu'il croit voir dans le désert, sans savoir que l'illusion se déplace aussi vite que lui. Encore une fois, l'eau est une réalité tangible, mais ne soyons pas assez bêtes pour la chercher dans le désert. Grâce à son expérience passée, l'être vivant se souvient du véritable bonheur lié à sa condition première, à son existence spirituelle ; mais parce qu'il a oublié son identité réelle, il cherche le bonheur durable, de nature spirituelle, au sein de la matière, alors qu'il est impossible de l'y trouver.

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