Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 9 juin, 2008.
L'histoire du roi Bharata. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.
aho batayam harina-kunakah krpana isvara-ratha-carana-paribhramana-
rayena sva-gana-suhrd-bandhubhyah parivarjitah saranam ca mopasadito mam eva mata-pitarau bhratr-jnatin yauthikams caivopeyaya nanyam kancana veda mayy ati-visrabdhas cata eva maya mat-parayanasya posana- palana-prinana-lalanam anasuyunanustheyam saranyopeksa-dosa-vidusa.
Hélas voilà que, sous l'influence du temps, cet agent du Seigneur Souverain, ce faon livré à lui-même a maintenant perdu ses parents et ses proches et a trouvé en moi un refuge. Il ne connaît que moi, qui suis devenu à la fois son père, sa mère, son frère et toute sa famille. Ce jeune animal pense ainsi, et met en moi toute sa confiance. Il ne connaît personne d'autre; aussi ne dois-je pas me montrer envieux et craindre de perdre mon propre bien-être à son profit. II me faut l'élever, le protéger, lui être agréable et le choyer. Comment pourrais-je l'ignorer puisqu'il a cherché refuge auprès de moi? Même s'il perturbe ma vie spirituelle, j'ai conscience que si une personne, dans son impuissance, cherche un refuge, elle ne peut être laissée à elle-même; ce serait là une faute grave.
Lorsqu'une personne a évolué dans la conscience spirituelle, dans la conscience de Krsna, elle fait naturellement preuve d'une grande compassion à l'égard de tous les êtres qui souffrent en ce monde. Il va de soi qu'une âme aussi noble songe à la souffrance des hommes en général. Cependant, si l'on ignore les souffrances des âmes déchues, et si l'on se prend de compassion pour autrui en se souciant du bien-être du corps -comme le fit Bharata Maharaja-, cette compassion sera une cause de chute. Celui qui est véritablement compatissant à l'égard de l'humanité souffrante, déchue, doit s'efforcer d'élever la conscience des gens du niveau matériel au niveau spirituel. Dans le cas du faon, Bharata Maharaja fut envahi par une grande compassion, mais il oublia qu'il était impossible d'élever son jeune ami à un niveau de conscience spirituelle, car après tout, un faon n'est jamais qu'un animal. Bharata Maharaja prit un très grand risque en sacrifiant tous ses devoirs spirituels à seule fin de prendre soin d'une bête. Pour cette raison, il faut s'en tenir aux principes énoncés dans la Bhagavad-gita (II.15): yam hi na vyathayanty ete purusam purusarsabha. En ce qui concerne le corps matériel, nous ne pouvons rien pour personne. Cependant, il nous est possible, par la grâce de Krsna d'élever la conscience d'une personne à un niveau spirituel en observant nous-mêmes tous les principes régulateurs de la vie spirituelle. Toutefois, si nous négligeons nos propres activités spirituelles pour ne plus nous soucier que du bien-être matériel d'autrui, nous nous mettons alors dans une situation périlleuse.
nunam hy aryah sadhava upasama-silah krpana-suhrda evam-vidharthe
svarthan api gurutaran upeksante.
Maya est très puissante. Au nom de la philanthropie, de l'altruisme et du communisme, les gens éprouvent de la compassion pour l'humanité souffrante partout dans le monde. Les philanthropes et les altruistes ne se rendent pas compte qu'il est impossible d'améliorer les conditions de vie matérielles, de qui que ce soit; celles-ci sont en effet déjà déterminées par un ordre supérieur en fonction du karma de chacun, et elles ne peuvent être modifiées. Le seul bien que l'on puisse faire à ceux qui souffrent consiste à les amener à un niveau de conscience spirituelle. Les conditions de vie matérielles ne peuvent être ni améliorées ni aggravées. D'où ce verset du Srimad-Bhagavatam (1.5.18): tal labhyate duhkhavad anyatah sukham -"Pour ce qui est du bonheur matériel, il vient de lui-même en temps opportun, tout comme le malheur, sans même que nous fassions des efforts pour l'obtenir." Les joies et les peines matérielles surviennent sans effort particulier; nous ne devons donc pas nous soucier d'activités matérielles. Quiconque éprouve le désir ou est en mesure d'aider autrui devrait s'efforcer d'élever les hommes au niveau de la conscience de Krsna. De cette façon, chacun progresse spirituellement par la grâce du Seigneur. Pour notre édification, Bharata Maharaja emprunta cette voie d'action; comprenons par là qu'il nous faut prendre garde de ne pas nous laisser fourvoyer par de prétendues oeuvres de bienfaisance fondées sur le corps. Nous ne devons à aucun prix renoncer à notre intérêt qui consiste à obtenir à tout prix la faveur de Visnu. En général, les gens ignorent cette vérité, ou bien ils l'oublient; ils sacrifient alors leur intérêt premier, qui consiste à mériter la faveur de Visnu, et s'emploient à des oeuvres philanthropiques visant au bien-être du corps. À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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