Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Jeudi le 24 avril, 2008 Lumières d'automne. Illustration 2
![]() La chaleur torride du soleil évapore l'eau des mers, des rivières, des lacs et autres réservoirs, si bien qu'il ne reste guère d'eau où que ce soit. Les gens souffrent alors de la soif et cherchent constamment dans le ciel quelque signe de pluie, mais en vain. Pourtant, au moment voulu, des averses torrentielles s'abattent partout, même sur les rochers, et la terre en devient inondée.
L'État-providence accable sans fin ses citoyens de taxes et d'impôts : l'impôt sur le revenu, l'impôt foncier, la taxe de vente, la taxe de transport, la taxe d'accise, la taxe de douane et combien d'autres encore ! Avec le temps, les sommes ainsi accumulées peuvent cependant être utilisées de diverses manières au service de la population. Par contre, il advient parfois que le produit des taxes et impôts retombe comme la pluie sur des hommes d'État au cœur endurci comme la pierre, lesquels, incapables de l'utiliser à bon escient, le dilapident pour la satisfaction de leurs sens. Le commun des mortels considère la distribution inégale des pluies comme un châtiment du ciel pour nos fautes, et il n'a pas tout à fait tort. Pour que les impôts levés pas l'État soient équitablement distribués au peuple, les citoyens doivent scrupuleusement honnêtes et vertueux. Ils doivent verser en toute conscience les impôts exigés par l'État, et élire à leur tête des dirigeants intègres capables d'administrer les biens publics. La structure démocratique des États modernes ne donne aux citoyens aucune raison de se plaindre, puisque le gouvernement est dirigé par les citoyens eux-mêmes. Si ceux-ci se montrent malhonnêtes, les rouages de l'État le seront aussi. Quel que soit le parti au pouvoir, le gouvernement restera corrompu tant et aussi longtemps que les gens eux-mêmes seront corrompus. Les dénominations et les slogans sophistiqués n'y changeront rien. Il est donc essentiel que la conscience des masses soit exemplaire si l'on aspire à un bon gouvernement et à une répartition équitable des richesses. Jadis, les rois apprenaient la philosophie politique auprès de maîtres parfaits, et de village en village, les citoyens s'initiaient aux principes de la réalisation spirituelle ; les uns et les autres étaient formés selon les codes védiques visant l'élévation aussi bien matérielle que spirituelle de la société. Les citoyens étaient donc conscients de Dieu, et honnêtes dans leurs rapports entre eux ; les rois, pour leur part, gouvernaient de façon responsable pour le plus grand bien de l'État. Ces principes fondamentaux s'appliquent également aux gouvernements démocratiques actuels, si bien que les partis irresponsables sont tour à tour évincés par voie de scrutin, et contraints de céder le pouvoir à un meilleur gouvernement. L'administration cosmique ne compte, elle, qu'un seul parti, formé des serviteurs de Dieu, et les devas-maîtres des diverses planètes assurent le maintien des lois universelles conformément aux instructions du Seigneur Suprême. Si les gens souffrent, c'est donc à cause de leur propre folie. Mais en quoi au juste consiste cette folie ? La Bhagavad-gita enseigne qu'il faut accomplir des sacrifices pour satisfaire l'Être Suprême : " Le corps de tout être subsiste grâce aux aliments dont les pluies permettent la croissance. Et les pluies coulent du yagya, le sacrifice qu'accomplit l'homme en s'acquittant des devoirs qui lui sont prescrits. " (B.g., III.14) L'Être Souverain est omniprésent, et les gens doivent apprendre à accomplir des sacrifices pour la satisfaction de la Vérité Suprême qui tout pénètre. Différents sacrifices sont prescrits pour différentes époques ; mais celui qui éveille la conscience divine des masses est tout particulièrement recommandé pour l'âge industrialisé dans lequel nous vivons. Il s'agit du sankirtane-yagya, du mouvement global destiné à raviver la conscience spirituelle de l'homme par le chant, la danse et diverses festivités spirituelles. En participant à ce mouvement, les gens deviendront automatiquement honnêtes et disciplinés.
La discipline a pour premier principe l'obéissance. Or, les hommes n'obéissent plus aux lois divines, de sorte que ni pluies ni richesses ne sont plus équitablement distribuées. L'homme foncièrement rebelle ne peut prétendre à aucune qualité digne de ce nom. Lorsque des leaders insubordonnés dirigent des peuples de même nature qu'eux, le climat gouvernemental devient complètement pollué et excessivement dangereux, comme si un aveugle en conduisait plusieurs autres. C'est pourquoi les impôts prélevés par l'État doivent d'abord et avant tout être utilisés pour former le caractère des hommes en général. Voilà qui assurera le bonheur de tous. © Copyright. Tous droits réservés.
Recevez la nouvelle quotidiennement dans votre courriel. ARCHIVES Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare |