Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 21 avril, 2008.
L'histoire du roi Bharata. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire du roi Bharata puisée dans le cinquième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire
en cliquant ici.
sampracaratsu nana-yagesu viracitanga-kriyesv apurvam yat tat kriya-
phalam dharmakhyam pare brahmani yajna-puruse sarva-devata- linganam mantranam artha-niyama-kataya saksat-kartari para- devatayam bhagavati vasudeva eva bhavayamana atma-naipunya- mrdita-kasayo havihsv adhvaryubhir grhyamanesu sa yajamano yajna- bhajo devams tan purusavayavesv abhyadhyayat.
Le Seigneur Suprême le dit Lui-même: tant qu'on ne parvient pas au service de dévotion pur, qui consiste à écouter et à chanter Ses gloires (sravanam kirtanam), on doit s'acquitter de ses devoirs prescrits. On est en droit de se demander pourquoi un grand bhakta comme Bharata Maharaja accomplit tant de sacrifices destinés en fait aux karmis; mais en réalité, il ne faisait que suivre les ordres de Vasudeva. Comme Krsna le dit dans la Bhagavad-gita (XVIII.66): sarva dharman parityajya mam ekam saranam vraja -"Laisse là toute autre forme de religion, et abandonne-toi simplement à Moi." Quoi que nous fassions, nous devrions toujours nous souvenir de Vasudeva. Les gens sont généralement attachés à vénérer divers devas, mais Bharata Maharaja voulait simplement satisfaire Vasudeva, le Seigneur. Comme l'énonce la Bhagavad-gita (V.29): bhoktaram yajna-tapasam sarva-loka-mahesvaram: on peut offrir un yajna pour la satisfaction d'un deva en particulier, mais il faut savoir que si on le destine au yajna-purusa, à Narayana, les devas s'en trouvent automatiquement comblés. L'accomplissement des différents yajnas visent à satisfaire le Seigneur Suprême. On peut les offrir au nom de différents devas, ou directement, mais si l'on présente directement les offrandes à Dieu, la Personne Suprême, les devas sont automatiquement satisfaits. Lorsque nous arrosons le pied d'un arbre, ses diverses branches, ses fruits et ses fleurs en sont par là même nourris; de même lorsqu'on offre des sacrifices aux devas, on doit se rappeler que ceux-ci représentent autant de parties du Corps de l'Etre Suprême. Si nous baisons la main d'une personne, c'est cette personne même que nous cherchons à satisfaire; si nous lui massons les jambes, ce ne sont pas vraiment les jambes en elles-mêmes que nous servons, mais bien la personne. Pareillement, tous les devas correspondent à diverses parties du Corps du Seigneur, et lorsque nous les servons, c'est en fait le Seigneur en personne qui bénéficie de ce service. La Brahma-samhita fait mention du culte des devas, mais les slokas préconisent en fait l'adoration de Govinda, le Seigneur Suprême. Prenons par exemple le verset se rapportant au culte de la déesse Durga, mentionné comme suit dans la Brahma-samhita (5.44):
Suivant les ordres de Sri Krsna, la déesse Durga crée, maintient et détruit. Krsna Lui-même confirme cette déclaration dans la Bhagavad-gita (IX.10): mayadhyaksena prakrtih suyate sa-caracaram -"La nature matérielle agit sous Ma direction, ô fils de Kunti; sous Ma direction elle engendre tous les être, mobiles et immobiles." Voilà donc l'esprit dans lequel il faut vénérer les devas: parce que la déesse Durga satisfait Krsna, nous devons lui témoigner notre respect. Du fait que Siva représente en fait le corps fonctionnel de Krsna, nous devons également offrir nos hommages à Siva. De la même façon, nous devons respecter Brahma, Agni et Surya. Il existe de nombreux types d'offrandes destinées aux divers devas, mais il nous faut toujours nous rappeler que ces offrandes sont d'ordinaire destinées à la satisfaction de Dieu, la Personne Suprême. Quant à Bharata Maharaja, il ne souhaitait pas recevoir une bénédiction des devas; son but était de satisfaire le Seigneur Suprême. Parmi les mille Noms de Visnu contenus dans le Mahabharata, nous trouvons ceux-ci: yajna-bhug yajna-krd yajnah. Le Seigneur est le bénéficiaire du yajna, Celui qui l'accomplit et le yajna en soi. Bien qu'Il soit l'auteur de tout acte, l'être conditionné, dans son ignorance, se croit lui-même l'auteur de l'action. De ce fait, il s'assujettit à l'action (karma-bandha). Mais si nous agissons au contraire pour Yajna, pour Krsna, il n'y a plus de karma-bandha: yajnarthat karmano nyatra loko yam karma-bandhanah -il convient d'offrir l'action en sacrifice à Visnu, sinon elle enchaîne son auteur au monde matériel. (B.g.,III.9) Conformément aux instructions de Bharata Maharaja, nous ne devrions pas agir pour notre satisfaction personnelle, mais bien pour celle de Dieu, la Personne Suprême. La Bhagavad-gita (XVII.28) stipule par ailleurs:
Les sacrifices, les austérités et les actes de charité accomplis sans aucune foi en la Personne Divine n'ont pas d'effet durable. Quels que soient les rites ainsi accomplis, ils sont dits asat, éphémères, d'où leur inutilité, aussi bien en cette vie que dans la prochaine. Des rois comme Maharaja Ambarisa et bien d'autres rajarsis qui étaient de purs dévots du Seigneur passaient leur temps à servir l'Etre Suprême. Lorsqu'un pur bhakta accomplit un service par l'intermédiaire d'une autre personne, il ne faut pas le critiquer car ses actes visent à la satisfaction du Seigneur Suprême. Un bhakta peut, par exemple, demander à un prêtre de se livrer, en son nom, à des actes relevant du karma-kanda, et cela, sans que ce prêtre soit lui-même un pur vaisnava; mais, du fait que ce bhakta désire satisfaire le Seigneur Suprême, nul ne doit le critiquer. Arrêtons-nous sur le mot apurva, signifiant ce qui résulte des actions relevant du karma. Lorsque nous accomplissons des actes vertueux ou impies, nous n'en récoltons pas les fruits sur-le-champ; nous devons donc en attendre la manifestation future, appelée apurva. Même les smartas acceptent cet apurva. Les purs bhaktas n'agissent, pour leur part, qu'en vue de satisfaire Dieu, la Personne Suprême, de telle sorte que les conséquences de leurs oeuvres revêtent un caractère spirituel, ou permanent, contrairement à celles des karmis, qui sont éphémères; la Bhagavad-gita (IV.23) le corrobore ainsi:
"Les actions de celui qui, fermement établi dans le savoir absolu, ne subit pas l'influence des trois gunas, sont purement spirituelles." Le bhakta est toujours exempt de toute souillure matérielle. Et du fait qu'il est parfaitement établi dans le savoir absolu, ses sacrifices visent à satisfaire le Seigneur Souverain. À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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