Une "Nouvelle" est présentée ici chaque jour. Vous pouvez la recevoir quotidiennement dans votre courriel en cliquant ici. Lundi le 19 novembre, 2007
Prahlada, le meilleur des bhaktas. Une fois par semaine, vous recevrez à la Nouvelle du Jour, une partie de l'histoire d'Hiranyakasipu le roi des asuras ou démons puisée dans le septième chant du Srimad-Bhagavatam. Voici pour débuter le résumé de ce chapitre ainsi que quelques versets qui sont en grande partie accompagnés de la teneur et portée par le fondateur du mouvement "Hare Krishna", Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Srila Prabhupada. Vous pouvez retrouver le début de l'histoire à cette adresse:
http://www.vedaveda.com/les_vedas/srimad/entre/krsna.html
sri-narada uvaca
bhakti-yogasya tat sarvam antarayatayarbhakah manyamano hrsikesam smayamana uvaca ha
Bien que Prahlada Maharaja ne fût qu'un petit garçon, lorsqu'il entendit les bénédictions que lui proposait Sri Nrsmhadeva, il les considéra comme des obstacles sur la voie du service de dévotion. Esquissant un sourire, il répondit comme suit au Seigneur.
Les réussites matérielles ne représentent pas le but ultime du service de dévotion. Le but ultime du service de dévotion est le développement de notre amour pour Dieu. C'est pourquoi, bien que Prahlada Maharaja, Dhruva Maharaja, Ambarisa Maharaja, Yudhisthira Maharaja et bien d'autres bhaktas occupant le poste de roi eussent de grandes richesses matérielles, ils acceptèrent leur opulence à seule fin de servir le Seigneur, et non pas en vue de satisfaire leurs propres sens. Il est bien entendu que la possession de richesses matérielles représente toujours une menace, car il se peut que, sous l'influence de cette opulence, on se laisse distraire du service de dévotion. Néanmoins, un pur bhakta (anyabhilasita-sunyam) ne se laisse jamais fourvoyer par les richesses matérielles. Au contraire, tout ce qu'il possède, il l'emploie intégralement au service du Seigneur. Lorsqu'une personne s'égare du fait de ses possessions matérielles, celles-ci sont considérées comme ayant été octroyées par maya, mais si elle utilise pleinement ces mêmes possessions pour servir Dieu, alors on les considère comme des dons de Dieu, des facilités offertes par Krsna pour accroître son service de dévotion.
sri-prahrada uvaca
ma mam pralobhayotpattya saktamkamesu tair varaih tat-sanga-bhito nirvinno mumuksus tvam upasritah
O mon Seigneur, ô Toi qui es Dieu, la Personne Suprême, parce que je suis né au sein d'une famille athée, j'éprouve une attirance naturelle pour les plaisirs matériels. En conséquence, aie la bonté de ne pas me tenter avec ces illusions. Je redoute terriblement la condition matérielle, et je désire être affranchi de la vie matérialiste. C'est pour cette raison que j'ai cherché refuge à Tes pieds pareils-au-lotus.
Une vie matérialiste est synonyme d'attachement au corps et à tout ce qui est en rapport avec lui. Cet attachement repose sur des désirs concupiscents visant la satisfaction des sens, et tout particulièrement le plaisir sexuel. Kamais tais tair hrta-jnanah: lorsqu'on est excessivement attaché aux plaisirs de ce monde, on est privé de toute connaissance (hrta-jnanah). Ainsi que l'enseigne la Bhagavad-gita, ceux qui s'attachent aux plaisirs matériels sont généralement enclins à vénérer les devas pour qu'ils leur procurent divers bienfaits matériels. Ils cherchent spécialement à satisfaire la déesse Durga et Siva, car ce couple transcendantal peut offrir toute richesse matérielle à ses adorateurs. Cependant, Prahlada Maharaja était détaché de la jouissance matériel. C'est pour cette raison qu'il chercha refuge aux pieds pareils-au-lotus de Nrsimhadeva, au lieu de s'en remettre à quelque deva. Il faut comprendre que si l'on désire vraiment sortir de l'univers matériel et échapper aux trois formes de souffrances, ainsi qu'à la naissance, à la maladie, à la vieillesse et à la mort (janma-mrtyu-jara-vyadhi), il faut chercher refuge auprès du Seigneur Souverain, car sans Sa grâce, nul ne peut être libéré d'une existence matérialiste. Les athées sont très attachés aux joies de ce monde. C'est pourquoi ils profitent de la moindre occasion pour accroître leurs plaisirs matériels. Prahlada Maharaja, toutefois, était très prudent à cet égard. Bien que né d'un père matérialiste, du fait qu'il était un bhakta, il ne nourrissait aucun désir matériel (anyabhilasita-sunyam). À continuer la semaine prochaine. © Copyright. Tous droits réservés.
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